Constant Vanden Stock
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Constant Vanden Stock
Anderlecht pleure Constant
Constant Vanden Stock, l'ancien président du RSC Anderlecht, et actuel président d'honneur du club, est décédé samedi après-midi à 15h30 à l'âge de 93 ans.
P.S : je ne sais pas si j'ai mis cette info au bon endroit mais transférer là au bon endroit alors les modos
Constant Vanden Stock, l'ancien président du RSC Anderlecht, et actuel président d'honneur du club, est décédé samedi après-midi à 15h30 à l'âge de 93 ans.
P.S : je ne sais pas si j'ai mis cette info au bon endroit mais transférer là au bon endroit alors les modos
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Re: Constant Vanden Stock
RIP monsieur VAN DEN STOCK
Re: Constant Vanden Stock
C’était LE monsieur du football belge…
Constant Vanden Stock, l'ancien président du RSC Anderlecht, et actuel président d'honneur du club, est décédé samedi après-midi à 15h30. C’était le dernier dinosaure du football belge. Un géant, qui a bouleversé toutes les données, bousculé toutes les hiérarchies, foulé au pied les conceptions d’un autre âge, insufflé un souffle nouveau, sorti le football belge de la préhistoire pour l’immerger dans le troisième millénaire.
On peut compter sur les doigts d’une main les dirigeants belges de ce format. Il y eut bien José Crahay et Eugène Steppé, qui furent les pionniers de la Coupe d’Europe et des dirigeants appréciés dans le monde entier, il y eut Roger Petit et Albert Rossens, qui introduisirent le professionnalisme dans le football belge, mais on serait bien en peine de citer d’autres patrons de cette dimension.
Ce qui fait la spécificité de Constant Vanden Stock, c’est qu’il fut, à la fois, un immense connaisseur de football, qu’il a d’ailleurs pratiqué au plus haut niveau, un capitaine d’entreprise hors pair, mais, aussi, un vrai mécène. Le football a toujours été sa seule passion, et, loin de lui rapporter, le ballon lui a coûté beaucoup d’argent. C’était sa danseuse , sa maîtresse, à laquelle il est resté fidèle jusqu’au dernier jour, et qu’il a aimée passionnément durant toute sa vie.
C’est ce qui le différencie d’un patron comme John Cordiez, un autre homme d’affaire exceptionnel, qui a réussi, dans le football, un exploit mémorable, et même unique (amener le FC Malinois de la D2 au titre européen), mais ce ne fut qu’un one-shot et il se retira rapidement du monde du ballon, après avoir pris ses plus-values sur les joueurs qu’il amena au sommet.
Les vrais mécènes sont rares, voire rarissimes, et, surtout, ils ne durent jamais longtemps. Quand le foot a cessé de les amuser, la plupart changent généralement de jouet et de sujet. Constant Vanden Stock est parti de rien pour fonder l’empire de la gueuze, ce qui l’a rendu immensément riche et lui a permis, après avoir donné l’imput nécessaire, à l’équipe nationale, dont il fut le premier sélectionneur unique, et donc seul patron, d’amener son club au sommet.
Mais il ne suffit évidemment pas d’être riche pour réussir, tant d’autres l’ont appris à leurs dépens, il faut encore avoir la connaissance et le feeling, il faut s’investir personnellement, sentir les joueurs, savoir leur parler, connaître le modus operandi des managers, bref, il faut être de la maison. Unitariste convaincu, patriote à tous crins, il a toujours usé de son énorme influence pour maintenir l’unité de la fédération, dont il était bien plus qu’un simple vice-président.
Officiellement retiré des affaires, il conserva, presque jusqu’au bout, cette aura qui lui permettait d’encore tout contrôler sans pratiquement plus se montrer, de corriger les erreurs de ses héritiers quand c’était nécessaire. Sa carrière ne fut pas, pour autant, un long fleuve tranquille, et l’affaire de Nottingham et des maîtres chanteurs a fortement secoué le lanterneau du football belge. Il n’en demeure pas moins qu’à l’heure du bilan, on peut se demander si les cimetières ne sont finalement pas réellement peuplés de certaines personnalités irremplaçables…
Constant Vanden Stock, l'ancien président du RSC Anderlecht, et actuel président d'honneur du club, est décédé samedi après-midi à 15h30. C’était le dernier dinosaure du football belge. Un géant, qui a bouleversé toutes les données, bousculé toutes les hiérarchies, foulé au pied les conceptions d’un autre âge, insufflé un souffle nouveau, sorti le football belge de la préhistoire pour l’immerger dans le troisième millénaire.
On peut compter sur les doigts d’une main les dirigeants belges de ce format. Il y eut bien José Crahay et Eugène Steppé, qui furent les pionniers de la Coupe d’Europe et des dirigeants appréciés dans le monde entier, il y eut Roger Petit et Albert Rossens, qui introduisirent le professionnalisme dans le football belge, mais on serait bien en peine de citer d’autres patrons de cette dimension.
Ce qui fait la spécificité de Constant Vanden Stock, c’est qu’il fut, à la fois, un immense connaisseur de football, qu’il a d’ailleurs pratiqué au plus haut niveau, un capitaine d’entreprise hors pair, mais, aussi, un vrai mécène. Le football a toujours été sa seule passion, et, loin de lui rapporter, le ballon lui a coûté beaucoup d’argent. C’était sa danseuse , sa maîtresse, à laquelle il est resté fidèle jusqu’au dernier jour, et qu’il a aimée passionnément durant toute sa vie.
C’est ce qui le différencie d’un patron comme John Cordiez, un autre homme d’affaire exceptionnel, qui a réussi, dans le football, un exploit mémorable, et même unique (amener le FC Malinois de la D2 au titre européen), mais ce ne fut qu’un one-shot et il se retira rapidement du monde du ballon, après avoir pris ses plus-values sur les joueurs qu’il amena au sommet.
Les vrais mécènes sont rares, voire rarissimes, et, surtout, ils ne durent jamais longtemps. Quand le foot a cessé de les amuser, la plupart changent généralement de jouet et de sujet. Constant Vanden Stock est parti de rien pour fonder l’empire de la gueuze, ce qui l’a rendu immensément riche et lui a permis, après avoir donné l’imput nécessaire, à l’équipe nationale, dont il fut le premier sélectionneur unique, et donc seul patron, d’amener son club au sommet.
Mais il ne suffit évidemment pas d’être riche pour réussir, tant d’autres l’ont appris à leurs dépens, il faut encore avoir la connaissance et le feeling, il faut s’investir personnellement, sentir les joueurs, savoir leur parler, connaître le modus operandi des managers, bref, il faut être de la maison. Unitariste convaincu, patriote à tous crins, il a toujours usé de son énorme influence pour maintenir l’unité de la fédération, dont il était bien plus qu’un simple vice-président.
Officiellement retiré des affaires, il conserva, presque jusqu’au bout, cette aura qui lui permettait d’encore tout contrôler sans pratiquement plus se montrer, de corriger les erreurs de ses héritiers quand c’était nécessaire. Sa carrière ne fut pas, pour autant, un long fleuve tranquille, et l’affaire de Nottingham et des maîtres chanteurs a fortement secoué le lanterneau du football belge. Il n’en demeure pas moins qu’à l’heure du bilan, on peut se demander si les cimetières ne sont finalement pas réellement peuplés de certaines personnalités irremplaçables…
R.F.C. SERESIEN
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Re: Constant Vanden Stock
Un Monsieur qui a toujours apprécié le RFC Liégeois qui plus est.
Au point de nous piller de nos meilleurs joueurs régulièrement...
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Enfin un qui voie clair
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Re: Constant Vanden Stock
un Grand Monsieur du football belge nous a quitté ...
en route vers le foot professionnel
- Bernard1892
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Re: Constant Vanden Stock
RIP Constant Vanden Stock.
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Re: Constant Vanden Stock
RIP PrésidentDécès de Constant Vanden Stock
Constant Vanden Stock, président d'honneur du RSC Anderlecht, est décédé samedi après-midi, à l'âge de 93 ans. Ancien footballeur, manager et hommes d'affaires, il fut surtout président du Sporting d'Anderlecht pendant 25 ans. « Le football belge perd une figure importante », déplore l’Union Belge.
En 1996, Constant Vanden Stock avait transmis le flambeau à son fils Roger Vanden Stock, actuel président des « Mauve et Blanc ».
Il est né le 13 juin 1914 à Bruxelles. Son histoire d’amour avec le club de football d’Anderlecht débuta dix ans plus tard, en 1924, lorsqu’il y rejoignit les équipes d’âge. En 1932, à peine âgé de 18 ans, il fit son entrée en équipe première du club comme bac gauche. Vanden Stock participa donc en 1935 à la montée des Bruxellois en Division d’honneur. Depuis lors, Anderlecht n’a plus jamais quitté l’élite du championnat de Belgique de football. La saison suivante, en 1935-1936, une fracture de la jambe le laissa inactif pendant de longs mois.
En 1938, il signa son transfert pour – à l’époque – la prestigieuse Union Saint-Gilloise. C’est avec le club du Parc Duden qu’il raccrocha ses crampons en 1943 pour s’occuper à plein temps de la brasserie Belle-Vue, une entreprise appartenant à son père Philémon Vanden Stock.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, en 1944, c’est lui qui reprit les rênes de la brasserie lorsque son père décéda en captivité en Allemagne. Il éleva cette entreprise, spécialisée dans la fabrication de gueuzes et de kriek, en un petit empire brassicole, qu’il revendit en 1991 à Interbrew, l’actuelle société Inbev.
Un mordu du football
Mais Constant Vanden Stock a toujours été autant mordu par le virus du football que par celui de la bière. Sa passion l’avait bien vite ramené au Parc Astrid, où après sa reconversion il s’était d’abord occupé du centre de recrutement. Ensuite il avait occupé durant un an la fonction de président du club de La Forestoise (1951-1952), pour vite revenir à Anderlecht en tant qu’administrateur.
Il devint en septembre 1958 sélectionneur unique de l’équipe nationale de football. Il resta à cette fonction durant dix ans et dirigea les Diables Rouges lors de 68 matches internationaux. Il fut ensuite encore directeur technique au FC Brugeois, mais n’y resta qu’un an.
En 1969, il effectua son retour définitif à Anderlecht. La direction « Mauve » était alors en proie à de sérieuses difficultés financières et vit l’arrivée de Vanden Stock comme celle d’un sauveur. Après deux ans de présence au sein du club, il reprenait la présidence et allait la garder durant 25 ans.
Durant cette période (1971-1996), les « Mauve et Blanc » décrochèrent dix titres de champions et sept Coupes de Belgique. Son équipe atteignit même les sommets européens en gagnant à deux reprises la Coupe des vainqueurs de Coupe (1976, 1978) et une fois la Coupe de l’UEFA (1983). À cela, on peut aussi ajouter deux SuperCoupes européennes (1976 et 1978).
Des succès qui ont fait de Constant Vanden Stock le président le plus couronné de l’histoire du football belge.
Comme hommage à ces réalisations sportives, il fut décidé de rebaptiser le stade Emile Versé en stade Constant Vanden Stock lors de la construction du stade d’Anderlecht, réalisée en plusieurs phases dans les années 80 et 90.
« L’homme de la situation »
Constant Vanden Stock arrêta ses activités de président en 1996, transmettant le flambeau à son fils Roger, qui est toujours président du Sporting bruxellois.
Sa réputation d’« homme de la situation » prit néanmoins quelques égratignures lorsqu’éclata en 1997 l’affaire de corruption liée au match Anderlecht-Nottingham Forrest. Il apparut en effet que l’ancien président anderlechtois avait « prêté », en avril 1984, 1 million d’anciens francs belges (environ 25.000 euros) à l’arbitre espagnol Guruceta Muro, qui avait officié lors de la demi-finale de la Coupe UEFA à Bruxelles. Le Tribunal arbitral du sport n’a toutefois jamais sanctionné le RSC Anderlecht pour ces faits.
Début avril 2006, Constant Vanden Stock avait été admis à l’hôpital en raison d’une attaque cardiaque.
Membre du Comité sportif et du Comité exécutif de l’Union Belge de football pendant de longues années, il fut sans conteste, avec le regretté Roger Petit, l’un des plus grands dirigeants belges du ballon rond et le précurseur du football professionnel dans notre pays.
Constant Vanden Stock est décédé l’année du centenaire de son club, à la veille du match Standard-Anderlecht, qui pourrait voir les Liégeois sacrés champions de Belgique pour la première fois depuis 25 ans.
« Une figure importante »
« Le football belge perd une figure importante tant pour la fédération que pour Anderlecht », a déclaré Nicolas Cornu, le porte-parole de l’Union royale belge de football qui présente en premier lieu ses condoléances à la famille.
(LeSoir.be d’après Belga et AFP)
=========> http://www.dailymotion.com/CSVISE <==============TOS a écrit :Quand on lit ça, on se dit que finalement, Stephler, c'est quand même le fin du fin à Visé
Re: Constant Vanden Stock
RIP Monsieur vandenstock,j'espère que vos joueurs honoreront votre mémoire comme il se doit demain soir.
Re: Constant Vanden Stock
RIP.
Il a fait du boulot pour le foot, mais pas besoin d'en rajouter une couche non plus.
Il n'était pas blanc comme neige sur tous les coups.
Il a fait du boulot pour le foot, mais pas besoin d'en rajouter une couche non plus.
Il n'était pas blanc comme neige sur tous les coups.
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Re: Constant Vanden Stock
RIPAir Jipé a écrit :RIP.
Il a fait du boulot pour le foot, mais pas besoin d'en rajouter une couche non plus.
Il n'était pas blanc comme neige sur tous les coups.
Et je pense pareil: je crois qu'il était surtout un excellent "filou"
De là à en faire un bienfaiteur... faudra qu'on m'explique.
Re: Constant Vanden Stock
Bel hommage monsieur rangerrangers a écrit :C’était LE monsieur du football belge…
Constant Vanden Stock, l'ancien président du RSC Anderlecht, et actuel président d'honneur du club, est décédé samedi après-midi à 15h30. C’était le dernier dinosaure du football belge. Un géant, qui a bouleversé toutes les données, bousculé toutes les hiérarchies, foulé au pied les conceptions d’un autre âge, insufflé un souffle nouveau, sorti le football belge de la préhistoire pour l’immerger dans le troisième millénaire.
On peut compter sur les doigts d’une main les dirigeants belges de ce format. Il y eut bien José Crahay et Eugène Steppé, qui furent les pionniers de la Coupe d’Europe et des dirigeants appréciés dans le monde entier, il y eut Roger Petit et Albert Rossens, qui introduisirent le professionnalisme dans le football belge, mais on serait bien en peine de citer d’autres patrons de cette dimension.
Ce qui fait la spécificité de Constant Vanden Stock, c’est qu’il fut, à la fois, un immense connaisseur de football, qu’il a d’ailleurs pratiqué au plus haut niveau, un capitaine d’entreprise hors pair, mais, aussi, un vrai mécène. Le football a toujours été sa seule passion, et, loin de lui rapporter, le ballon lui a coûté beaucoup d’argent. C’était sa danseuse , sa maîtresse, à laquelle il est resté fidèle jusqu’au dernier jour, et qu’il a aimée passionnément durant toute sa vie.
C’est ce qui le différencie d’un patron comme John Cordiez, un autre homme d’affaire exceptionnel, qui a réussi, dans le football, un exploit mémorable, et même unique (amener le FC Malinois de la D2 au titre européen), mais ce ne fut qu’un one-shot et il se retira rapidement du monde du ballon, après avoir pris ses plus-values sur les joueurs qu’il amena au sommet.
Les vrais mécènes sont rares, voire rarissimes, et, surtout, ils ne durent jamais longtemps. Quand le foot a cessé de les amuser, la plupart changent généralement de jouet et de sujet. Constant Vanden Stock est parti de rien pour fonder l’empire de la gueuze, ce qui l’a rendu immensément riche et lui a permis, après avoir donné l’imput nécessaire, à l’équipe nationale, dont il fut le premier sélectionneur unique, et donc seul patron, d’amener son club au sommet.
Mais il ne suffit évidemment pas d’être riche pour réussir, tant d’autres l’ont appris à leurs dépens, il faut encore avoir la connaissance et le feeling, il faut s’investir personnellement, sentir les joueurs, savoir leur parler, connaître le modus operandi des managers, bref, il faut être de la maison. Unitariste convaincu, patriote à tous crins, il a toujours usé de son énorme influence pour maintenir l’unité de la fédération, dont il était bien plus qu’un simple vice-président.
Officiellement retiré des affaires, il conserva, presque jusqu’au bout, cette aura qui lui permettait d’encore tout contrôler sans pratiquement plus se montrer, de corriger les erreurs de ses héritiers quand c’était nécessaire. Sa carrière ne fut pas, pour autant, un long fleuve tranquille, et l’affaire de Nottingham et des maîtres chanteurs a fortement secoué le lanterneau du football belge. Il n’en demeure pas moins qu’à l’heure du bilan, on peut se demander si les cimetières ne sont finalement pas réellement peuplés de certaines personnalités irremplaçables…
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Re: Constant Vanden Stock
c'est surtout la dhseresien a écrit :Bel hommage monsieur rangerrangers a écrit :C’était LE monsieur du football belge…
Constant Vanden Stock, l'ancien président du RSC Anderlecht, et actuel président d'honneur du club, est décédé samedi après-midi à 15h30. C’était le dernier dinosaure du football belge. Un géant, qui a bouleversé toutes les données, bousculé toutes les hiérarchies, foulé au pied les conceptions d’un autre âge, insufflé un souffle nouveau, sorti le football belge de la préhistoire pour l’immerger dans le troisième millénaire.
On peut compter sur les doigts d’une main les dirigeants belges de ce format. Il y eut bien José Crahay et Eugène Steppé, qui furent les pionniers de la Coupe d’Europe et des dirigeants appréciés dans le monde entier, il y eut Roger Petit et Albert Rossens, qui introduisirent le professionnalisme dans le football belge, mais on serait bien en peine de citer d’autres patrons de cette dimension.
Ce qui fait la spécificité de Constant Vanden Stock, c’est qu’il fut, à la fois, un immense connaisseur de football, qu’il a d’ailleurs pratiqué au plus haut niveau, un capitaine d’entreprise hors pair, mais, aussi, un vrai mécène. Le football a toujours été sa seule passion, et, loin de lui rapporter, le ballon lui a coûté beaucoup d’argent. C’était sa danseuse , sa maîtresse, à laquelle il est resté fidèle jusqu’au dernier jour, et qu’il a aimée passionnément durant toute sa vie.
C’est ce qui le différencie d’un patron comme John Cordiez, un autre homme d’affaire exceptionnel, qui a réussi, dans le football, un exploit mémorable, et même unique (amener le FC Malinois de la D2 au titre européen), mais ce ne fut qu’un one-shot et il se retira rapidement du monde du ballon, après avoir pris ses plus-values sur les joueurs qu’il amena au sommet.
Les vrais mécènes sont rares, voire rarissimes, et, surtout, ils ne durent jamais longtemps. Quand le foot a cessé de les amuser, la plupart changent généralement de jouet et de sujet. Constant Vanden Stock est parti de rien pour fonder l’empire de la gueuze, ce qui l’a rendu immensément riche et lui a permis, après avoir donné l’imput nécessaire, à l’équipe nationale, dont il fut le premier sélectionneur unique, et donc seul patron, d’amener son club au sommet.
Mais il ne suffit évidemment pas d’être riche pour réussir, tant d’autres l’ont appris à leurs dépens, il faut encore avoir la connaissance et le feeling, il faut s’investir personnellement, sentir les joueurs, savoir leur parler, connaître le modus operandi des managers, bref, il faut être de la maison. Unitariste convaincu, patriote à tous crins, il a toujours usé de son énorme influence pour maintenir l’unité de la fédération, dont il était bien plus qu’un simple vice-président.
Officiellement retiré des affaires, il conserva, presque jusqu’au bout, cette aura qui lui permettait d’encore tout contrôler sans pratiquement plus se montrer, de corriger les erreurs de ses héritiers quand c’était nécessaire. Sa carrière ne fut pas, pour autant, un long fleuve tranquille, et l’affaire de Nottingham et des maîtres chanteurs a fortement secoué le lanterneau du football belge. Il n’en demeure pas moins qu’à l’heure du bilan, on peut se demander si les cimetières ne sont finalement pas réellement peuplés de certaines personnalités irremplaçables…
Re: Constant Vanden Stock
seresien a écrit :Bel hommage monsieur rangerrangers a écrit :C’était LE monsieur du football belge…
Constant Vanden Stock, l'ancien président du RSC Anderlecht, et actuel président d'honneur du club, est décédé samedi après-midi à 15h30. C’était le dernier dinosaure du football belge. Un géant, qui a bouleversé toutes les données, bousculé toutes les hiérarchies, foulé au pied les conceptions d’un autre âge, insufflé un souffle nouveau, sorti le football belge de la préhistoire pour l’immerger dans le troisième millénaire.
On peut compter sur les doigts d’une main les dirigeants belges de ce format. Il y eut bien José Crahay et Eugène Steppé, qui furent les pionniers de la Coupe d’Europe et des dirigeants appréciés dans le monde entier, il y eut Roger Petit et Albert Rossens, qui introduisirent le professionnalisme dans le football belge, mais on serait bien en peine de citer d’autres patrons de cette dimension.
Ce qui fait la spécificité de Constant Vanden Stock, c’est qu’il fut, à la fois, un immense connaisseur de football, qu’il a d’ailleurs pratiqué au plus haut niveau, un capitaine d’entreprise hors pair, mais, aussi, un vrai mécène. Le football a toujours été sa seule passion, et, loin de lui rapporter, le ballon lui a coûté beaucoup d’argent. C’était sa danseuse , sa maîtresse, à laquelle il est resté fidèle jusqu’au dernier jour, et qu’il a aimée passionnément durant toute sa vie.
C’est ce qui le différencie d’un patron comme John Cordiez, un autre homme d’affaire exceptionnel, qui a réussi, dans le football, un exploit mémorable, et même unique (amener le FC Malinois de la D2 au titre européen), mais ce ne fut qu’un one-shot et il se retira rapidement du monde du ballon, après avoir pris ses plus-values sur les joueurs qu’il amena au sommet.
Les vrais mécènes sont rares, voire rarissimes, et, surtout, ils ne durent jamais longtemps. Quand le foot a cessé de les amuser, la plupart changent généralement de jouet et de sujet. Constant Vanden Stock est parti de rien pour fonder l’empire de la gueuze, ce qui l’a rendu immensément riche et lui a permis, après avoir donné l’imput nécessaire, à l’équipe nationale, dont il fut le premier sélectionneur unique, et donc seul patron, d’amener son club au sommet.
Mais il ne suffit évidemment pas d’être riche pour réussir, tant d’autres l’ont appris à leurs dépens, il faut encore avoir la connaissance et le feeling, il faut s’investir personnellement, sentir les joueurs, savoir leur parler, connaître le modus operandi des managers, bref, il faut être de la maison. Unitariste convaincu, patriote à tous crins, il a toujours usé de son énorme influence pour maintenir l’unité de la fédération, dont il était bien plus qu’un simple vice-président.
Officiellement retiré des affaires, il conserva, presque jusqu’au bout, cette aura qui lui permettait d’encore tout contrôler sans pratiquement plus se montrer, de corriger les erreurs de ses héritiers quand c’était nécessaire. Sa carrière ne fut pas, pour autant, un long fleuve tranquille, et l’affaire de Nottingham et des maîtres chanteurs a fortement secoué le lanterneau du football belge. Il n’en demeure pas moins qu’à l’heure du bilan, on peut se demander si les cimetières ne sont finalement pas réellement peuplés de certaines personnalités irremplaçables…
Désolé de te décevoir mais ce n'est pas de lui.
Rangers a juste oublié de citer la source.
Re: Constant Vanden Stock
Dude a écrit : Désolé de te décevoir mais ce n'est pas de lui.
Rangers a juste oublié de citer la source.
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Re: Constant Vanden Stock
Plus jamais on ne pourra avoir des prêts à des taux aussi avantageux... RIP
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