L’Avenir du 26/02 : Solières n’a pas tenu le choc.

[CEW 66]

Par Luc BAJZA


Face à un RFC Liège qui n’a pas dû sortir les pierres hors de ses poches, Solières a trop rarement trouvé des solutions et commence à inquiéter.

Solières - RFC Liège : 0 - 2

Sur une surface certes en bon état mais gelée par endroits, Solières affrontait donc ce dimanche le RFC Liège devant une fournée de 400 spectateurs et avec El Guendi en lieu et place de Thiaw, suspendu tandis que Rossini était lui absent car malade. Le moins qu’on puisse dire est que les conditions climatiques et une surface de jeu durcie sur certaines bandes ont empêché les acteurs de se livrer à fond, même si dans le chef de certains Soliérois, on s’attendait à un peu plus d’allant.

Les Sang et Marine étaient les plus prompts à rentrer dans la partie et Pire devait déjà faire étalage de son brio sur une tête de Mongombo après huit minutes de jeu. Solière subissait le jeu face à un adversaire habile à placer des ballons dans le dos de la défense locale. À la demi-heure de jeu, un coup franc de Vandebon rebondissait et obligeait Pire à rester vigilant. Dans la foulée, on relevait le premier envoi de Solières via Diakho mais sans grand danger pour Mattthys.

Peu avant la pause, suite à un raid de Macalli sur le flanc gauche, Dethier pouvait armer son tir mais Matthys sauvait bien l’envoi et permettait ainsi à Liège de regagner les vestiaires sur un partage. Il est vrai que Solières ne méritait pas non plus de mener.

Le début de seconde période était assez monotone malgré la montée au jeu d’Axel Dheur. Dans les rangs liégeois, Matthys régnait toujours en grand seigneur dans les airs. Le premier but liégeois tombait à la 68e minute de jeu quand Gendarme commettait un penalty indiscutable et Laurent Dethier en profitait pour mettre les siens aux commandes (0-1). Liège était sur du velours. Solières prenait alors des risques ave notamment une bonne entrée au jeu de Guillaume sur le flanc gauche et qui mettait plusieurs fois la défense liégeoise dans ses petits souliers. Mais sur un assist de D’Ostilio, l’inévitable Lamort tuait tout suspense en trompant de la tête Pire (0-2). La messe était dite et Laurent Dethier voyait même un de ses ballons être renvoyé par la latte.

Solières s’inclinait donc logiquement mais sans jamais avoir donné l’impression de se rebeller.

Arbitre: M. Vinche.

Cartes jaunes: Dethier, Benothman, Lamort.

Buts: Dethier (0-1, 68e), Lamort (0-2, 82e ).

SOLIÈRES: Pire, Bourard, Toussaint, El Guendi, Gendarme, Benothman, Czagiel (66e Guillaume), Dethier (83e Nuozzi), Mwemwe, Diakho, Macalli (75e Segniagbeto)

RFC LIÈGE: Matthys, Ligot, Winandts, Vandebon, D’Ostilio, Bruggeman (46e Dheur), Carratta (80e Massa), Electeur, Mombongo (84e Giargiana), Dethier, Lamort.



Philippe Caserini était un peu perplexe après cette défaite et quand on lui a posé la question de savoir ce qu’il a manqué ce dimanche à Solières, la réponse a été instantanée: «Il faut le demander aux joueurs puisqu’ils le savent.
En semaine, ils sont pros pour FIFA 2018 et le week-end, le problème est que l’on voit la différence entre une équipe qui veut jouer les premiers rôles et qui le montre sur le terrain et une équipe qui devait jouer les premiers rôles mais qui ne le montre pas sur le terrain, soulignait «Casé».

Efficacité, conviction, implication font la différence. On est pas trop mal payé, même si on aurait pu faire 1-0 avant la pause. On a eu deux fois plus de phases arrêtées que Liège mais leur gardien a tout pris. Après le premier but, j’ai eu l’impression que la moitié du groupe a baissé les bras. Et déjà avant ce premier but, il y a 25% des joueurs qui ne sont pas impliqués.»

Dante Brogno, lui, félicitait ses joueurs pour leur implication, mais aussi les supporters sang et marine «qui nous ont une fois de plus bien soutenus malgré un froid de canard.»

Quant à la rencontre en elle-même, le T1 liégeois concédait: «On aurait dû plier celle-ci avant la pause. Je retiendrai aussi que l’on a essayé de combiner sur un terrain très difficile. Aujourd’hui (NDLR: hier), je n’ai pas un garçon qui était en dessous.»