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Willy Robin, il est un pilier du club.
Avec une poignée d'autres, ils ont tenu le club à bout de bras au milieu de la tempête. Sans eux nous ne serions plus là depuis longtemps.
Liège leur doit le respect absolu et éternel.
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Avec une poignée d'autres, ils ont tenu le club à bout de bras au milieu de la tempête. Sans eux nous ne serions plus là depuis longtemps.
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Re: Bénévoles.
Air Jipé a écrit : ↑13 avr. 2022, 07:16Willy Robin, il est un pilier du club.
Avec une poignée d'autres, ils ont tenu le club à bout de bras au milieu de la tempête. Sans eux nous ne serions plus là depuis longtemps.
Liège leur doit le respect absolu et éternel.
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Les LEADERS 1892 c'est comme le vin,plus les années passent meilleurs ils sont!
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Re: Bénévoles.
C'était déjà lui qui venait chercher/choisir les ramasseurs de balles en 1975 à l'entrée des vestiaires sous la tribune debout...Air Jipé a écrit : ↑13 avr. 2022, 07:16Willy Robin, il est un pilier du club.
Avec une poignée d'autres, ils ont tenu le club à bout de bras au milieu de la tempête. Sans eux nous ne serions plus là depuis longtemps.
Liège leur doit le respect absolu et éternel.
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Il a à peine changé


Éric Vandebon a écrit :C'est surtout palpable quand on attaque dans le sens de la nouvelle tribune debout, on ressent une attraction. Cela fait plaisir et les supporters en redemandent.
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Re: Bénévoles.

Plus fidèle que lui, on ne trouvera plus jamais...
Je l'ai croisé hier au funérarium pour Henri.
Il arrêtera quoi qu'il arrive... Il m'a dit qu'il avait déjà sa place réservée par le club à coté de Robert

Merci pour tout Willy, j'espère qu'on pourra l'acclamer fin de saison

z@rmy
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Re: Bénévoles.
Le seul membre administratif du club que j’ai sur plusieurs dvd (Juventus - Brême - Rapid Wien)




jfstassen a écrit :N'oublions jamais le précepte Raphaello-Quarantien : "J'ai gagné, j'm'en fous !"
« United we stand, Divided we fall »
Roger Waters - The Wall 1979
« Oh, and twisted thoughts that spin
Round my head, I'm spinning, Oh, I'm spinning
How quick the sun can, drop away »
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Re: Bénévoles.
https://www.facebook.com/1509832984/pos ... 726937514/
NOTRE INVITÉ DU JOUR
Willy Robin : IL FAUT SAVOIR SERVIR LE CLUB ET NE PAS SE SERVIR DU CLUB…
En consultant le Dictionnaire, j’ai recherché la définition du mot délégué.
1. Personne qui reçoit une mission avec tout pouvoir pour la remplir : mandataire, représentant, …
2. Personne qui, dans une délégation, s'engage, sur l'ordre du délégant, envers le délégataire.
En fait, il y a pas mal de sorte de délégués, ça va de l’Apostolique au Syndicat en passant par le Consulaire,…
Maintenant est-ce qu’un délégué au Comte dort dans un château ? Un délégué syndical dans son entreprise ? Ne parlons pas de l’apostolique, robe de nuit, haute chaussettes, bonnet à pompon et lits jumeaux… Par contre, un délégué aux comptes travaille dans une banque ! Et là, nous avons shooté dans le mille…
Encore qu’un délégué est élu (via des élections) pour une certaine période, tandis que dans le cas qui nous occupe rien ne prévoyait que notre « Patriarche Délégué » transforme un essai en vocation. Et c’est bien la preuve des compétences et du « professionnalisme » de notre Willy national…
On aurait tellement aimé qu’il célèbre ses « Noces d’or » avec son club de cœur, mais comme il le dit si bien : « Il faut savoir s’arrêter à temps et ne pas faire l’année de trop ! ».
Un choix qu’il faut respecter et qui est en même temps tout à son honneur, pardi il aura bientôt 79 ans !
Je vous propose à présent de découvrir ce sacré personnage qu’est votre délégué tant apprécié…
UNE CARRIÈRE À LA BANQUE CONJUGUÉE AVEC TENANCIER DE BUVETTE OÙ UNE AMITIÉ ORIENTA LE TOUT…
C’est tout à fait par hasard que nous avions convenu, une semaine avant, de nous rencontrer mardi dernier. Malheureusement, le malheur a voulu que notre ami, Henri Depireux, nous quitte subitement, car Willy a eu le plaisir de le côtoyer et même de jouer avec lui.
Mais commençons tout d’abord par une petite présentation de sa famille…
« Allez, on y va alors. Mon papa s’appelait Paul, il était Commandant de Brigade de Gendarmerie à Othée. Ma maman s’appelait Alice, mère au foyer. J’avais un frère, Serge, il est décédé en 2019, il avait 75 ans. J’avais un sœur, Françoise, elle est décédée en 2020, elle avait 67 ans. Je n’ai jamais été marié, je n’ai pas d’enfant, mais j’ai mon filleul, Pascal, le fils de mon frère . Je suis né le 19 août 1943 à Vieux-Genappe. Mon papa ayant reçu une mutation, nous sommes arrivés en Région liégeoise. Je ne fus pas un grand étudiant, j’ai fait 2 ans d’école normale à Jonfosse, puis j’ai travaillé 3 ans à la banque, BBL, tu sais, je ne me voyais pas instituteur. J’ai demandé à pouvoir passer les examens d’entrée, que j’ai réussi et me voilà en route (1962). En 1964, je suis parti faire mon service militaire en Allemagne (Lüdenscheid), là j’ai eu de la chance, l’Adjudant de Corps était un grand supporter du Football Club Liégeois, du coup ça m’a évité toutes les corvées (rires). De retour, ma place étant prise à St Léonard, j’ai fait partie pendant 10 ans de l’équipe volante. Puis j’ai eu une promotion direction Ans (9 ans), suivi de 17 ans à Glons, avant de terminer au Longdoz… En plus de mon boulot à la banque, j’ai également tenu la Cafétaria du Complexe des frères Baré, Guy et Yves, à Wihogne. Guy Baré était d’ailleurs gérant de banque aussi. Et puis il y avait Yves, je lui ai appris à jouer aux cartes, une grande amitié indéfectible est née… ».
J’AI JOUÉ AU FOOTBALL, PAS TROP DOUÉ J’AI VITE ABANDONNÉ…
« Pour tout vous dire, j’ai même joué dans la même équipe de notre regretté Henri Depireux. Mais l’équipe était trop forte et je n’étais pas assez doué, j’ai vite compris… Je suis allé jouer dans la fanfare de mon village. Ah bon et tu jouais de quel instrument ? Du bugle, rires… Je devais avoir 12 ans, c’étais un copain qui m’avait amené à Liège. Mon frère et moi allions au football avec notre père, un dimanche à Rocourt, un dimanche à Sclessin. Nous étions invité par un fermier ami de notre père. Mon père était supporter du Standard, il n’aimait pas la piste, mon frère et moi étions supporters de Liège. Ambiance à la maison ».
AMI DU SAUVEUR, LES PORTES DU PARADIS/STADE LUI ÉTAIENT GRANDES OUVERTES…
On ne peut pas être doué pour tout, spécialement pour le football, un milieu où il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. L’inverse des politiciens… Je n’en dirai pas plus, vous comprendrez par la suite.
« Comme expliqué plus haut, précise Willy, je tenais la buvette à Wihogne, les frères Baré y venait régulièrement, un beau jour, j’ai proposé à Yves de faire une belote. Je lui ai tout expliqué, tout appris et il est devenu accroc. Lorsqu’il est parti au Beerschot, je l’ai suivi, non pas comme délégué mais par amitié. Attention, je n’ai pas lâché Liège hein, le Beerschot jouait le samedi soir et Liège le dimanche après-midi. Quand Yves est revenu à Rocourt, il a repris les Juniors UEFA et il m’a demandé d’être son délégué. Jean De Sart terminait comme délégué, il devenait le Secrétaire-adjoint de Joseph Paul. ».
Ah le fameux « Chalet de Rocourt », un lieu mythique comme le stade d’ailleurs. C’est là que se jouait la 3ème mi-temps après les matchs. Comitards, joueurs, entraîneurs et supporters se côtoyaient pour leur plus grand plaisir. Des contacts se nouent, des amitiés naissent, n’est-ce pas Willy ?
« Absolument, c’était toujours un plaisir que de se retrouver « en famille ». Lors de la saison 1967-1968, mon ami Arnold Sauveur, qui était délégué au terrain, me fit pat de son intention d’arrêter. Il me proposa de postuler, or ça me plaisait ce boulot de délégué. Il m’arrivait aussi de faire la Réserve comme délégué, si bien qu’à la fin, je connaissais tout le monde et tout le monde me connaissait. Et puis, quand Robert Waseige a été appelé à Rocourt en 1983, il m’a dit, Willy tu seras mon délégué (1984). J’étais accompagné la première année par Mr Maurice Stassart de Fexhe-Slins. Un délégué oui mais qui avait quand même des responsabilités mais aussi, en toute simplicité, un certain pouvoir… ».
UN BEAU TRANSFERT, UN PRIVILÈGE, ET DE LA CHANCE…
Une fois la saison terminée, les clubs jouaient encore quelques matchs pour faire des essais/transferts.
« Nous voilà donc partis voir jouer Patro Eisden. Le Président était sympa, c’était un francophone, responsable de la Mine. Je vois tout d’un coup un groupe de joueurs excédentaires, il y en avait un qui me tapait dans l’œil. Je vais voir le Président et je lui dit, le grand là, c’est qui ? Il me répond Kuypers, Piet Kuypers, pourquoi tu le veux ? Sitôt dit, sitôt fait, Piet est venu à Rocourt et il y est resté 9 ans (1974-1983). Et puis, j’ai eu le privilège de travailler avec Robert Waseige, un « monument » partout où il est passé. Quand il nous a quitté, j’étais un peu déçu, mais la roue tourne. Et puis, j’ai eu la chance de travailler avec deux garçons formidables, Eric Gerets et Daniel Boccar. Eric était encore jeune (38 ans) quand il est arrivé chez nous, Liège était d’ailleurs son premier club comme Coach. Il en imposait physiquement et il se faisait respecter. Pas difficile avec la carrière qu’il a eu, 20 ans au plus haut niveau. Quant à Daniel, Je pense qu’il a grandi aux côtés d’Éric, ils formaient un duo jeune et ambitieux, dommage qu’on les aie freiné dans leur élan ! Tu sais, entre nous, si la Direction avait voulu faire un petit effort, Gerets aurait bien pu faire chez nous ce qu’il a fait au Lierse. Evidemment, lorsqu’on voit ce qu’il en est advenu du Stade quelques mois plus tard, ils y en a qui savaient et d’autres qui ont reçu un coup de poignard dans le dos ! Pour l’avoir vécu de l’intérieur, je peux t’assurer que ce fut un véritable drame pour le club, pour les joueurs et pour les supporters. Quand tu vois le nombre d’équipes de jeunes que comptait le club et les titres qu’ils remportaient, on ne peut pas dire que les semences n’apportaient pas du bon grain. Que veux-tu, le fric a pris le dessus sur l’aspect social… ».
SOUVENIRS
Les meilleurs
+ Notre victoire en Coupe de Belgique contre Ekeren (2-1 / 19 mai 1990) et ce but fou de Neba Malbasa
+ Notre victoire à Benfica (2-1 à Rocourt, 1-1 à Benfica / 1988)
+ Notre premier match en Coupe d’Europe à Innsbruck (Coupe de l’UEFA, 1er Tour, 1-3 / 2 octobre 1985)
Les moins bons
- La Finale de Coupe de Belgique perdue contre Malines, ce bête but avec le ballon entre les jambes de Drouguet (1-0 / 14 juin 1987)
- Les décès d’Yves Baré et de Robert Waseige
- Les accidents ! Le RFCL a payé un lourd tribu dans ces accidents de la route : Baresa, Hannay, Gusbin et Sljivo !
Les préférences de Willy
- Le plat : un osso-buco
- La boisson : bière/whisky
- Le(s) pays : Alsace et l’Autriche
- La voiture : joker
- Le hobby : la belote avec Yves Baré
- La couleur : le Bleu teinté de rouge, pas trop…
- Le(s) club(s) belge(s) : l’Union et le Cercle de Bruges (**)
- L’équipe internationale : Le Portugal
- Le sportif : Eddy Merckx
- L’homme politique : X
- Chanteur /euse / Groupe : Johnny & Charlotte Gainsbourg
ANECDOTE(S) : IL NOUS A DIT…
(**) Il existe comme une sorte de fratrie entre le RFC Liégeois, l’Union et le Cercles de Bruges. Je me souviens d’un match à Bruges, nous sommes battus 2-0, pas de Stewards, pas de Policiers, … A la fin du match, les joueurs de Liège ont défilé devant les supporters brugeois et les joueurs du Cercle devant les nôtres, ça applaudissait et ça chantait, ambiance bonne enfant.
A. J’organisais chaque année « Une journée aux course » à Sterrebeek. On prenait l’apéro, on mangeait et les joueurs jouaient de petites « mises » pour s’amuser. Un moment donné, Moreno Giusto avait disparu ! Attente, recherches… Ce n’est que plus tard que nous l’avons retrouvé, quelques fétus de paille sur la tête et les cheveux en bataille ? Bon sang, il était allé caresser la jument(e) dans le sens des poils… dans le box des accusés, lol…
B. Je prenais un verre avec mon vieil ami Léon Portier (le magasinier) et en attendant l’artiste, le bus nous est passé sous le nez ! J’ai commandé un Taxi pour rentré à Rocourt.
C. Quand le bus est arrivé, fâché, j’ai tiré le chauffeur hors de son siège, Gerets m’a engueuler et je lui ai répondu, toi tais-toi, s……e Standardman ! Après nous en avons bien rit, De c’temps-là on ne soufflait pas encore dans le ballon…
D. Gerets était différent de Robert. Quand nous allions en retraite (au vert), Robert et l’encadrement mangions avec les joueurs… Nous étions descendu 3-4 dans les Ardennes, « Au Sanglier des Ardennes » à Durbuy. Gerets me dit, Willy tu convoque les joueurs pour 19h00 et le Staff pour 20h00 ? Pas le même menu, pas les mêmes boissons, je le regarde… et il me répond, dit j’ai vécu avec Van der Hart…
LA PHRASE DU JOUR…
« Dans la vie, il faut être réaliste, il vaut mieux s’arrêter à temps que faire l’année de trop ! Mais soyez rassurés car je serai bien présent au stade pour suivre mon club de cœur… ».
L.L.
NOTRE INVITÉ DU JOUR
Willy Robin : IL FAUT SAVOIR SERVIR LE CLUB ET NE PAS SE SERVIR DU CLUB…
En consultant le Dictionnaire, j’ai recherché la définition du mot délégué.
1. Personne qui reçoit une mission avec tout pouvoir pour la remplir : mandataire, représentant, …
2. Personne qui, dans une délégation, s'engage, sur l'ordre du délégant, envers le délégataire.
En fait, il y a pas mal de sorte de délégués, ça va de l’Apostolique au Syndicat en passant par le Consulaire,…
Maintenant est-ce qu’un délégué au Comte dort dans un château ? Un délégué syndical dans son entreprise ? Ne parlons pas de l’apostolique, robe de nuit, haute chaussettes, bonnet à pompon et lits jumeaux… Par contre, un délégué aux comptes travaille dans une banque ! Et là, nous avons shooté dans le mille…
Encore qu’un délégué est élu (via des élections) pour une certaine période, tandis que dans le cas qui nous occupe rien ne prévoyait que notre « Patriarche Délégué » transforme un essai en vocation. Et c’est bien la preuve des compétences et du « professionnalisme » de notre Willy national…
On aurait tellement aimé qu’il célèbre ses « Noces d’or » avec son club de cœur, mais comme il le dit si bien : « Il faut savoir s’arrêter à temps et ne pas faire l’année de trop ! ».
Un choix qu’il faut respecter et qui est en même temps tout à son honneur, pardi il aura bientôt 79 ans !
Je vous propose à présent de découvrir ce sacré personnage qu’est votre délégué tant apprécié…
UNE CARRIÈRE À LA BANQUE CONJUGUÉE AVEC TENANCIER DE BUVETTE OÙ UNE AMITIÉ ORIENTA LE TOUT…
C’est tout à fait par hasard que nous avions convenu, une semaine avant, de nous rencontrer mardi dernier. Malheureusement, le malheur a voulu que notre ami, Henri Depireux, nous quitte subitement, car Willy a eu le plaisir de le côtoyer et même de jouer avec lui.
Mais commençons tout d’abord par une petite présentation de sa famille…
« Allez, on y va alors. Mon papa s’appelait Paul, il était Commandant de Brigade de Gendarmerie à Othée. Ma maman s’appelait Alice, mère au foyer. J’avais un frère, Serge, il est décédé en 2019, il avait 75 ans. J’avais un sœur, Françoise, elle est décédée en 2020, elle avait 67 ans. Je n’ai jamais été marié, je n’ai pas d’enfant, mais j’ai mon filleul, Pascal, le fils de mon frère . Je suis né le 19 août 1943 à Vieux-Genappe. Mon papa ayant reçu une mutation, nous sommes arrivés en Région liégeoise. Je ne fus pas un grand étudiant, j’ai fait 2 ans d’école normale à Jonfosse, puis j’ai travaillé 3 ans à la banque, BBL, tu sais, je ne me voyais pas instituteur. J’ai demandé à pouvoir passer les examens d’entrée, que j’ai réussi et me voilà en route (1962). En 1964, je suis parti faire mon service militaire en Allemagne (Lüdenscheid), là j’ai eu de la chance, l’Adjudant de Corps était un grand supporter du Football Club Liégeois, du coup ça m’a évité toutes les corvées (rires). De retour, ma place étant prise à St Léonard, j’ai fait partie pendant 10 ans de l’équipe volante. Puis j’ai eu une promotion direction Ans (9 ans), suivi de 17 ans à Glons, avant de terminer au Longdoz… En plus de mon boulot à la banque, j’ai également tenu la Cafétaria du Complexe des frères Baré, Guy et Yves, à Wihogne. Guy Baré était d’ailleurs gérant de banque aussi. Et puis il y avait Yves, je lui ai appris à jouer aux cartes, une grande amitié indéfectible est née… ».
J’AI JOUÉ AU FOOTBALL, PAS TROP DOUÉ J’AI VITE ABANDONNÉ…
« Pour tout vous dire, j’ai même joué dans la même équipe de notre regretté Henri Depireux. Mais l’équipe était trop forte et je n’étais pas assez doué, j’ai vite compris… Je suis allé jouer dans la fanfare de mon village. Ah bon et tu jouais de quel instrument ? Du bugle, rires… Je devais avoir 12 ans, c’étais un copain qui m’avait amené à Liège. Mon frère et moi allions au football avec notre père, un dimanche à Rocourt, un dimanche à Sclessin. Nous étions invité par un fermier ami de notre père. Mon père était supporter du Standard, il n’aimait pas la piste, mon frère et moi étions supporters de Liège. Ambiance à la maison ».
AMI DU SAUVEUR, LES PORTES DU PARADIS/STADE LUI ÉTAIENT GRANDES OUVERTES…
On ne peut pas être doué pour tout, spécialement pour le football, un milieu où il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. L’inverse des politiciens… Je n’en dirai pas plus, vous comprendrez par la suite.
« Comme expliqué plus haut, précise Willy, je tenais la buvette à Wihogne, les frères Baré y venait régulièrement, un beau jour, j’ai proposé à Yves de faire une belote. Je lui ai tout expliqué, tout appris et il est devenu accroc. Lorsqu’il est parti au Beerschot, je l’ai suivi, non pas comme délégué mais par amitié. Attention, je n’ai pas lâché Liège hein, le Beerschot jouait le samedi soir et Liège le dimanche après-midi. Quand Yves est revenu à Rocourt, il a repris les Juniors UEFA et il m’a demandé d’être son délégué. Jean De Sart terminait comme délégué, il devenait le Secrétaire-adjoint de Joseph Paul. ».
Ah le fameux « Chalet de Rocourt », un lieu mythique comme le stade d’ailleurs. C’est là que se jouait la 3ème mi-temps après les matchs. Comitards, joueurs, entraîneurs et supporters se côtoyaient pour leur plus grand plaisir. Des contacts se nouent, des amitiés naissent, n’est-ce pas Willy ?
« Absolument, c’était toujours un plaisir que de se retrouver « en famille ». Lors de la saison 1967-1968, mon ami Arnold Sauveur, qui était délégué au terrain, me fit pat de son intention d’arrêter. Il me proposa de postuler, or ça me plaisait ce boulot de délégué. Il m’arrivait aussi de faire la Réserve comme délégué, si bien qu’à la fin, je connaissais tout le monde et tout le monde me connaissait. Et puis, quand Robert Waseige a été appelé à Rocourt en 1983, il m’a dit, Willy tu seras mon délégué (1984). J’étais accompagné la première année par Mr Maurice Stassart de Fexhe-Slins. Un délégué oui mais qui avait quand même des responsabilités mais aussi, en toute simplicité, un certain pouvoir… ».
UN BEAU TRANSFERT, UN PRIVILÈGE, ET DE LA CHANCE…
Une fois la saison terminée, les clubs jouaient encore quelques matchs pour faire des essais/transferts.
« Nous voilà donc partis voir jouer Patro Eisden. Le Président était sympa, c’était un francophone, responsable de la Mine. Je vois tout d’un coup un groupe de joueurs excédentaires, il y en avait un qui me tapait dans l’œil. Je vais voir le Président et je lui dit, le grand là, c’est qui ? Il me répond Kuypers, Piet Kuypers, pourquoi tu le veux ? Sitôt dit, sitôt fait, Piet est venu à Rocourt et il y est resté 9 ans (1974-1983). Et puis, j’ai eu le privilège de travailler avec Robert Waseige, un « monument » partout où il est passé. Quand il nous a quitté, j’étais un peu déçu, mais la roue tourne. Et puis, j’ai eu la chance de travailler avec deux garçons formidables, Eric Gerets et Daniel Boccar. Eric était encore jeune (38 ans) quand il est arrivé chez nous, Liège était d’ailleurs son premier club comme Coach. Il en imposait physiquement et il se faisait respecter. Pas difficile avec la carrière qu’il a eu, 20 ans au plus haut niveau. Quant à Daniel, Je pense qu’il a grandi aux côtés d’Éric, ils formaient un duo jeune et ambitieux, dommage qu’on les aie freiné dans leur élan ! Tu sais, entre nous, si la Direction avait voulu faire un petit effort, Gerets aurait bien pu faire chez nous ce qu’il a fait au Lierse. Evidemment, lorsqu’on voit ce qu’il en est advenu du Stade quelques mois plus tard, ils y en a qui savaient et d’autres qui ont reçu un coup de poignard dans le dos ! Pour l’avoir vécu de l’intérieur, je peux t’assurer que ce fut un véritable drame pour le club, pour les joueurs et pour les supporters. Quand tu vois le nombre d’équipes de jeunes que comptait le club et les titres qu’ils remportaient, on ne peut pas dire que les semences n’apportaient pas du bon grain. Que veux-tu, le fric a pris le dessus sur l’aspect social… ».
SOUVENIRS
Les meilleurs
+ Notre victoire en Coupe de Belgique contre Ekeren (2-1 / 19 mai 1990) et ce but fou de Neba Malbasa
+ Notre victoire à Benfica (2-1 à Rocourt, 1-1 à Benfica / 1988)
+ Notre premier match en Coupe d’Europe à Innsbruck (Coupe de l’UEFA, 1er Tour, 1-3 / 2 octobre 1985)
Les moins bons
- La Finale de Coupe de Belgique perdue contre Malines, ce bête but avec le ballon entre les jambes de Drouguet (1-0 / 14 juin 1987)
- Les décès d’Yves Baré et de Robert Waseige
- Les accidents ! Le RFCL a payé un lourd tribu dans ces accidents de la route : Baresa, Hannay, Gusbin et Sljivo !
Les préférences de Willy
- Le plat : un osso-buco
- La boisson : bière/whisky
- Le(s) pays : Alsace et l’Autriche
- La voiture : joker
- Le hobby : la belote avec Yves Baré
- La couleur : le Bleu teinté de rouge, pas trop…
- Le(s) club(s) belge(s) : l’Union et le Cercle de Bruges (**)
- L’équipe internationale : Le Portugal
- Le sportif : Eddy Merckx
- L’homme politique : X
- Chanteur /euse / Groupe : Johnny & Charlotte Gainsbourg
ANECDOTE(S) : IL NOUS A DIT…
(**) Il existe comme une sorte de fratrie entre le RFC Liégeois, l’Union et le Cercles de Bruges. Je me souviens d’un match à Bruges, nous sommes battus 2-0, pas de Stewards, pas de Policiers, … A la fin du match, les joueurs de Liège ont défilé devant les supporters brugeois et les joueurs du Cercle devant les nôtres, ça applaudissait et ça chantait, ambiance bonne enfant.
A. J’organisais chaque année « Une journée aux course » à Sterrebeek. On prenait l’apéro, on mangeait et les joueurs jouaient de petites « mises » pour s’amuser. Un moment donné, Moreno Giusto avait disparu ! Attente, recherches… Ce n’est que plus tard que nous l’avons retrouvé, quelques fétus de paille sur la tête et les cheveux en bataille ? Bon sang, il était allé caresser la jument(e) dans le sens des poils… dans le box des accusés, lol…
B. Je prenais un verre avec mon vieil ami Léon Portier (le magasinier) et en attendant l’artiste, le bus nous est passé sous le nez ! J’ai commandé un Taxi pour rentré à Rocourt.
C. Quand le bus est arrivé, fâché, j’ai tiré le chauffeur hors de son siège, Gerets m’a engueuler et je lui ai répondu, toi tais-toi, s……e Standardman ! Après nous en avons bien rit, De c’temps-là on ne soufflait pas encore dans le ballon…
D. Gerets était différent de Robert. Quand nous allions en retraite (au vert), Robert et l’encadrement mangions avec les joueurs… Nous étions descendu 3-4 dans les Ardennes, « Au Sanglier des Ardennes » à Durbuy. Gerets me dit, Willy tu convoque les joueurs pour 19h00 et le Staff pour 20h00 ? Pas le même menu, pas les mêmes boissons, je le regarde… et il me répond, dit j’ai vécu avec Van der Hart…
LA PHRASE DU JOUR…
« Dans la vie, il faut être réaliste, il vaut mieux s’arrêter à temps que faire l’année de trop ! Mais soyez rassurés car je serai bien présent au stade pour suivre mon club de cœur… ».
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Re: Bénévoles.
Une pensée pour mon ami François, la nounou des joueurs, notre magasinier.
Il tire sa révérence fin de la saison.
Il fut de ceux, une poignée seulement, qui tinrent le club à bout de bras dans les moments les plus noirs de son histoire.
J'espère qu'il aura mieux le temps de venir boire une chope avec nous, afin que nous parlions des moments magiques que nous avons passés, lui, moi et bien d'autres, à l'époque Rocourt 1.0
Félicitations, Cama, pour le travail que tu as toujours réalisé avec rigueur et sans compter tes heures.
Il tire sa révérence fin de la saison.
Il fut de ceux, une poignée seulement, qui tinrent le club à bout de bras dans les moments les plus noirs de son histoire.
J'espère qu'il aura mieux le temps de venir boire une chope avec nous, afin que nous parlions des moments magiques que nous avons passés, lui, moi et bien d'autres, à l'époque Rocourt 1.0
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Re: Bénévoles.
Air Jipé a écrit : ↑05 mai 2023, 09:06Une pensée pour mon ami François, la nounou des joueurs, notre magasinier.
Il tire sa révérence fin de la saison.
Il fut de ceux, une poignée seulement, qui tinrent le club à bout de bras dans les moments les plus noirs de son histoire.
J'espère qu'il aura mieux le temps de venir boire une chope avec nous, afin que nous parlions des moments magiques que nous avons passés, lui, moi et bien d'autres, à l'époque Rocourt 1.0
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Re: Bénévoles.
Air Jipé a écrit : ↑05 mai 2023, 09:06Une pensée pour mon ami François, la nounou des joueurs, notre magasinier.
Il tire sa révérence fin de la saison.
Il fut de ceux, une poignée seulement, qui tinrent le club à bout de bras dans les moments les plus noirs de son histoire.
J'espère qu'il aura mieux le temps de venir boire une chope avec nous, afin que nous parlions des moments magiques que nous avons passés, lui, moi et bien d'autres, à l'époque Rocourt 1.0
Félicitations, Cama, pour le travail que tu as toujours réalisé avec rigueur et sans compter tes heures.


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Re: Bénévoles.
Merci pour tout Messieurs...
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Re: Bénévoles.
Exact...me rappelle les après match à Ans avec lui ,Robin et mon papa....
Des moments inoubliables
Les LEADERS 1892 c'est comme le vin,plus les années passent meilleurs ils sont!
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Re: Bénévoles.
Et Philippe et les autres 

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Re: Bénévoles.
bridgfast1892 a écrit : ↑05 mai 2023, 20:03Exact...me rappelle les après match à Ans avec lui ,Robin et mon papa....
Des moments inoubliables![]()

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Re: Bénévoles.
Il parait qu'une fois un supporter a réussi à voler une vareuse à François.
On n'a toujours pas retrouvé le corps.
On n'a toujours pas retrouvé le corps.

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Re: Bénévoles.
Encore une rumeur ...
« Les Liégeois ont été plus que tous les ans domptés, néanmoins, ils ont toujours relevé leurs crestes »
Michel de l’Hospital, 1558.
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Re: Bénévoles.
Ne rigole pas, c'est presque ça.

Aucun joueur, ni la cellule technique n'ose mouffeter.
Le matos, c'est le matos. Et qu'aucun voisin imagine qu'il va garder un ballon tombé dans son jardin.
Une des dernières fois que j'ai parlé avec lui:
- ça va François?
- Ce n'est plus comme avant. Je mettais casier de bières dans le vestiaire après le match. Tout partait.
Maintenant, ils boivent maximum 10 12 bières.
je suis obligé de finir le reste.

- Ce sont des petites natures,.hein François.
-.Wouais, wouais! Ha ha ha ha!
Ça c'est François.
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Re: Bénévoles.
Concernant son travail, personne n'est irremplaçable, c'est bien clair, mais il a mis la barre haut.
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