RWDM
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Re: RWDM
Smitd qui n’a que 22 ans d’ailleurs (je l’ignorais) et dont le directeur de l’académie virtonaise dit le plus grand bien (avec trois autres jeunes partis de chez eux) ce matin dans l’avenir.
Comme quoi, il va peut-être se révéler....
Espérons.
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jfstassen a écrit :N'oublions jamais le précepte Raphaello-Quarantien : "J'ai gagné, j'm'en fous !"
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Re: RWDM
Il y en a des voitures de joueurs à nettoyer...
jfstassen a écrit :N'oublions jamais le précepte Raphaello-Quarantien : "J'ai gagné, j'm'en fous !"
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Re: RWDM
Reian Meddour signe au RWDM
Sébastien Sterpigny
Publié le 11/09/2019 à 15h34
En test depuis quelques semaines, le joueur de 21 ans a signé un contrat d'un an.
Depuis quelques, Reian Meddour a intégré le noyau A du RWDM. Formé à Anderlecht et au Cercle de Bruges, le jeune milieu de terrain de 21 ans a finalement signé un contrat d’un an en faveur du club molenbeekois.
Sébastien Sterpigny
Publié le 11/09/2019 à 15h34
En test depuis quelques semaines, le joueur de 21 ans a signé un contrat d'un an.
Depuis quelques, Reian Meddour a intégré le noyau A du RWDM. Formé à Anderlecht et au Cercle de Bruges, le jeune milieu de terrain de 21 ans a finalement signé un contrat d’un an en faveur du club molenbeekois.
jfstassen a écrit :N'oublions jamais le précepte Raphaello-Quarantien : "J'ai gagné, j'm'en fous !"
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Re: RWDM
Pour la première fois, Fred Vanderbiest critique la préparation de Drazen Brncic.
Après le succès glané au terme d’une prestation de choix une semaine plus tôt au Lierse, on pensait le RWDM capable de vaincre une équipe de Deinze qui avait battu les Molenbeekois trois fois la saison dernière.
Tout semblait bien parti lorsque Libert décochait une frappe à l’entrée du rectangle pour placer le RWDM aux commandes. Seulement voilà, une faute évitable de Sadin dans la surface permettait à Mertens de rétablir la parité. Au fil des minutes, les Flandriens prenaient la direction des opérations et si les Molenbeekois parvenaient à bien résister à la pression du début de seconde période, ils finissaient par rompre.
Alors qu’ils obtenaient un corner en leur faveur, les joueurs de Vanderbiest se faisaient avoir sur un contre à cinq minutes du terme. Une phase qui n’était pas sans rappeler celle qui avait permis à Dender d’ouvrir la marque deux semaines plus tôt. "C’est vraiment dommage d’encaisser un but de la sorte alors que nous avions un corner en notre faveur. Malheureusement, deux de mes joueurs n’étaient pas bien positionnés", peste Fred Vanderbiest.
Si le nouvel entraîneur du RWDM avait jusqu’ici salué le travail effectué par Drazen Brncic, il n’a pas hésité à charger son prédécesseur, avec un discours différent et bien plus accablant.
"Les joueurs ont joué beaucoup trop de matchs amicaux durant la préparation par rapport au nombre d’entraînements. Habituellement, un joueur dispute 50 % de matchs amicaux en préparation, ici, certains sont montés jusqu’à 80 %. Du coup, il y a un retard physique et mes joueurs ne sont tout simplement pas prêts. Nous aurons donc besoin de quelques semaines encore avant d’être réellement performants."
La grande classe cet entraîneur. On peut dire que le clope et lui se sont vraiment trouvés…
Après le succès glané au terme d’une prestation de choix une semaine plus tôt au Lierse, on pensait le RWDM capable de vaincre une équipe de Deinze qui avait battu les Molenbeekois trois fois la saison dernière.
Tout semblait bien parti lorsque Libert décochait une frappe à l’entrée du rectangle pour placer le RWDM aux commandes. Seulement voilà, une faute évitable de Sadin dans la surface permettait à Mertens de rétablir la parité. Au fil des minutes, les Flandriens prenaient la direction des opérations et si les Molenbeekois parvenaient à bien résister à la pression du début de seconde période, ils finissaient par rompre.
Alors qu’ils obtenaient un corner en leur faveur, les joueurs de Vanderbiest se faisaient avoir sur un contre à cinq minutes du terme. Une phase qui n’était pas sans rappeler celle qui avait permis à Dender d’ouvrir la marque deux semaines plus tôt. "C’est vraiment dommage d’encaisser un but de la sorte alors que nous avions un corner en notre faveur. Malheureusement, deux de mes joueurs n’étaient pas bien positionnés", peste Fred Vanderbiest.
Si le nouvel entraîneur du RWDM avait jusqu’ici salué le travail effectué par Drazen Brncic, il n’a pas hésité à charger son prédécesseur, avec un discours différent et bien plus accablant.
"Les joueurs ont joué beaucoup trop de matchs amicaux durant la préparation par rapport au nombre d’entraînements. Habituellement, un joueur dispute 50 % de matchs amicaux en préparation, ici, certains sont montés jusqu’à 80 %. Du coup, il y a un retard physique et mes joueurs ne sont tout simplement pas prêts. Nous aurons donc besoin de quelques semaines encore avant d’être réellement performants."
La grande classe cet entraîneur. On peut dire que le clope et lui se sont vraiment trouvés…
jfstassen a écrit :N'oublions jamais le précepte Raphaello-Quarantien : "J'ai gagné, j'm'en fous !"
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Re: RWDM
Exactement, quelle classe de mettre une défaite sur le dos du coach précédent parti depuis 3 semaines, la bonne personne à la bonne place 

Modifié en dernier par Jeanmi le 16 sept. 2019, 13:27, modifié 1 fois.
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Re: RWDM
Surtout que Brncic possède un autre niveau que lui et 2 classes de plus...
JPS dirait : "Baraki"
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"Moi je dis souvent : mieux vaut la fin d'une chose que son commencement". Freddy Mombongo le 17/09/2017.
"Liège, c'est le premier club à Liège". Le même (même jour, même heure)
9 personnes sur 10 aiment le Royal Football Club Liégeois. La dixième ment...
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Re: RWDM
Depuis le départ de Brncic, il y a de nouveaux joueurs chaque semaine. Le coach actuel a déjà eu plus de 20 jours pour mettre en place son équipe et sa tactique... et au lieu de se poser la question de savoir si l’intégration des nouveaux n’était pas problématique vu leur nombre, il charge son prédécesseur ; petit monsieur va !
jfstassen a écrit :N'oublions jamais le précepte Raphaello-Quarantien : "J'ai gagné, j'm'en fous !"
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Re: RWDM
partout ou il est passé et se faire virer apres 1 ou 2 saisons,il agit de la meme façon a chaques fois. il charge toujours l'entraineur qu'il remplace et puis si la sauce ne prend pas il s'en prend aux joueurs qu'il n'a pas choisi. une petite merde tout simplementCEW 66 a écrit : ↑16 sept. 2019, 14:03Depuis le départ de Brncic, il y a de nouveaux joueurs chaque semaine. Le coach actuel a déjà eu plus de 20 jours pour mettre en place son équipe et sa tactique... et au lieu de se poser la question de savoir si l’intégration des nouveaux n’était pas problématique vu leur nombre, il charge son prédécesseur ; petit monsieur va !
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Re: RWDM
Thierry PeïDailly : "J’endosse la responsabilité de cette situation"
Sébastien Sterpigny
Publié le 24/09/2019 à 09h08
Le Peï ne veut pas entendre parler de crise au RWetterenDM.
Avec trois points seulement au compteur au terme des quatre premières journées de championnat, le RWetterenDM vit un début de saison bien compliqué. Le limogeage de Drazen Brncic ne semble toujours pas digéré alors que Fred Vanderbiest n’a pas encore trouvé la bonne formule pour transmettre sa culture de la gagne à son groupe. Si la situation semble préoccupante, on reste calme du côté de la direction et de son président, le Peï Dailly.
Peï, quel est votre sentiment par rapport à ce début de saison difficile ?
"J’endosse la responsabilité de cette situation. Nous avons dû prendre une décision difficile en nous séparant de Drazen et nous savions qu’il nous faudrait quelques semaines pour que l’équipe soit prête. Nous l’avons constaté samedi, nous manquions de fraîcheur face à une jeune équipe de Tubize qui en voulait beaucoup plus que nous."
Peut-on parler de crise au RWetterenDM ?
"Il n’y a aucun parfum de crise. Ça ne sert à rien de s’enflammer au bout de quatre matchs. Les choses se mettent petit à petit en place avec le nouveau coach. Il faut encore faire preuve de patience car n’oublions pas que c’est une nouvelle équipe que nous alignons. Le staff doit également trouver ses marques mais ils ont toute ma confiance."
Avec un début de saison raté, les ambitions sont-elles revues à la baisse ?
"Nous ne sommes qu’au début de la saison, le championnat est encore long. Après, bien sûr qu’il est grand temps de se reprendre. Certains joueurs sont loin de leur niveau, d’autres doivent se regarder dans le miroir mais tous doivent bien comprendre que cette D1 amateurs est exigeante."
Sébastien Sterpigny
Publié le 24/09/2019 à 09h08
Le Peï ne veut pas entendre parler de crise au RWetterenDM.
Avec trois points seulement au compteur au terme des quatre premières journées de championnat, le RWetterenDM vit un début de saison bien compliqué. Le limogeage de Drazen Brncic ne semble toujours pas digéré alors que Fred Vanderbiest n’a pas encore trouvé la bonne formule pour transmettre sa culture de la gagne à son groupe. Si la situation semble préoccupante, on reste calme du côté de la direction et de son président, le Peï Dailly.
Peï, quel est votre sentiment par rapport à ce début de saison difficile ?
"J’endosse la responsabilité de cette situation. Nous avons dû prendre une décision difficile en nous séparant de Drazen et nous savions qu’il nous faudrait quelques semaines pour que l’équipe soit prête. Nous l’avons constaté samedi, nous manquions de fraîcheur face à une jeune équipe de Tubize qui en voulait beaucoup plus que nous."
Peut-on parler de crise au RWetterenDM ?
"Il n’y a aucun parfum de crise. Ça ne sert à rien de s’enflammer au bout de quatre matchs. Les choses se mettent petit à petit en place avec le nouveau coach. Il faut encore faire preuve de patience car n’oublions pas que c’est une nouvelle équipe que nous alignons. Le staff doit également trouver ses marques mais ils ont toute ma confiance."
Avec un début de saison raté, les ambitions sont-elles revues à la baisse ?
"Nous ne sommes qu’au début de la saison, le championnat est encore long. Après, bien sûr qu’il est grand temps de se reprendre. Certains joueurs sont loin de leur niveau, d’autres doivent se regarder dans le miroir mais tous doivent bien comprendre que cette D1 amateurs est exigeante."
jfstassen a écrit :N'oublions jamais le précepte Raphaello-Quarantien : "J'ai gagné, j'm'en fous !"
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Re: RWDM
C'est évident.Roger CHARLES a écrit : ↑24 sept. 2019, 11:08Peut être que le problème là-bas n'était pas l'entraîneur...
Ce club c'est : Tout, tout de suite et si possible pour pas cher !
jfstassen a écrit :N'oublions jamais le précepte Raphaello-Quarantien : "J'ai gagné, j'm'en fous !"
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Re: RWDM
Interview du frère de Diallo :
Momo, avez-vous un lien de parenté avec Moussa Diallo qui a été pro à l’AS Eupen et au RWDM ?
Oui, absolument, je suis son jeune frère ! Mais, Moussa n’est plus à Molenbeek. Il y eut des soucis financiers et il est retourné à Spouwen-Mopertingen, en D2 amateurs du côté flamand. Il est retourné là où il avait évolué il y a quelques temps. Cela s’est réalisé en toute fin de mercato.
Momo, avez-vous un lien de parenté avec Moussa Diallo qui a été pro à l’AS Eupen et au RWDM ?
Oui, absolument, je suis son jeune frère ! Mais, Moussa n’est plus à Molenbeek. Il y eut des soucis financiers et il est retourné à Spouwen-Mopertingen, en D2 amateurs du côté flamand. Il est retourné là où il avait évolué il y a quelques temps. Cela s’est réalisé en toute fin de mercato.
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Re: RWDM
Les Wetterenois n’ont plus le droit à l’erreur, la victoire est la seule issue.
Le RWetterenDM peine en ce début de saison. Une seule victoire en l’espace de quatre rencontres, c’est bien trop peu pour un candidat au tour final. Plus inquiétant, les Wetterenois rencontrent beaucoup de difficultés à développer un jeu cohérent et marquent très peu. “Nous sommes une nouvelle équipe, nous avons besoin de temps mais nous ne pouvons pas nous cacher éternellement derrière cette excuse. Nous ne sommes pas réalistes, que ce soit dans les 16 mètres adverses ou dans notre surface. Chaque action de l’adversaire se transforme quasiment à chaque fois en but, alors que dans l’autre sens nous nous créons plusieurs possibilités mais nous ne marquons pas.”
Et Yohan Brouckaert ne se cache pas au moment de faire face à ses responsabilités. Contre Tubize, il le sait, il a raté une occasion importante qui aurait pu changer le cours de la rencontre. “Je savais que le ballon allait arriver à cet endroit et je loupe quand même cette occasion. Je n’ai pas d’excuse.”
Les blessures de plusieurs joueurs sont-elles une explication de ce début de saison raté ? “Ce n’est pas une excuse, nous avons l’effectif et les joueurs pour pallier ces absences.”
Face à Heist, les Wetterenois n’auront plus le droit à l’erreur. Seule la victoire est envisageable, au risque de sombrer dans une première crise.
“Nous espérons prendre des points et toujours jouer les premiers rôles dans ce championnat. Nous nous entraînons dur et bien, il faut maintenant être plus réalistes et tueurs dans les zones de conclusion.”
Le RWetterenDM peine en ce début de saison. Une seule victoire en l’espace de quatre rencontres, c’est bien trop peu pour un candidat au tour final. Plus inquiétant, les Wetterenois rencontrent beaucoup de difficultés à développer un jeu cohérent et marquent très peu. “Nous sommes une nouvelle équipe, nous avons besoin de temps mais nous ne pouvons pas nous cacher éternellement derrière cette excuse. Nous ne sommes pas réalistes, que ce soit dans les 16 mètres adverses ou dans notre surface. Chaque action de l’adversaire se transforme quasiment à chaque fois en but, alors que dans l’autre sens nous nous créons plusieurs possibilités mais nous ne marquons pas.”
Et Yohan Brouckaert ne se cache pas au moment de faire face à ses responsabilités. Contre Tubize, il le sait, il a raté une occasion importante qui aurait pu changer le cours de la rencontre. “Je savais que le ballon allait arriver à cet endroit et je loupe quand même cette occasion. Je n’ai pas d’excuse.”
Les blessures de plusieurs joueurs sont-elles une explication de ce début de saison raté ? “Ce n’est pas une excuse, nous avons l’effectif et les joueurs pour pallier ces absences.”
Face à Heist, les Wetterenois n’auront plus le droit à l’erreur. Seule la victoire est envisageable, au risque de sombrer dans une première crise.
“Nous espérons prendre des points et toujours jouer les premiers rôles dans ce championnat. Nous nous entraînons dur et bien, il faut maintenant être plus réalistes et tueurs dans les zones de conclusion.”
jfstassen a écrit :N'oublions jamais le précepte Raphaello-Quarantien : "J'ai gagné, j'm'en fous !"
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- Localisation : Loin de Vise"r"...
Re: RWDM
Footmagazine
C'est que, depuis 2015 et le rachat du matricule 5479 du K. Standaard Wetteren, la rue Charles Malis célèbre à nouveau le folklore et une certaine idée du foot d'en bas. Toutes générations confondues et avec une affluence moyenne qui tournerait, selon les organisateurs, autour des 2000 fidèles.
Derrière les deux montées successives (2017 et 2018) de D3 Amateur en D1 Amateur se cacherait d'ailleurs plus un patrimoine en reconstruction qu'un club en pleine bourre.
Le job d'une vie
" Qu'on ne s'y trompe pas, il y a aussi et surtout un plan sportif clairement établi ", réoriente pourtant d'entrée Thierry Dailly, président-mécène, ancien du Brussels, ressuscité en même temps que son club de coeur il y a un peu plus de quatre ans.
" On a, en outre, fait plus dans ce court laps de temps que certains clubs en un demi-siècle. Et le but final reste bien entendu, à terme, l'accession à la D1A. On y croit parce qu'on travaille. "
Travailler, il faut croire que Thierry Dailly aime ça. L'homme vante des journées sans fin de plus de 15 heures, souvent débutées dès 5 heures du matin. En vrac, dans les activités des derniers mois : un programme d'aide scolaire pour les jeunes et le développement de la cellule féminine. Un rythme de forçat aux faux airs de pénitence.
" J'aime trop ce que je fais pour compter mes heures, mais c'est vrai que je profite de moins en moins. Parce qu'il n'y a jamais un moment de calme à Molenbeek. Être président du RWDM, c'est le job d'une vie. Et ces quatre lettres vous suivent partout. Jour et nuit. Mais je veux rappeler que chaque période a eu son charme.
Évidemment, aujourd'hui, on est contraint de se professionnaliser, ce qui nous permet de gagner quelque part en crédibilité ce qu'on perd peut-être sans doute dans l'authenticité des débuts."
Les déplacements en voiture aux quatre coins de la Wallonie compris. Ceux-ci ont laissé place depuis deux saisons aux plus rigoureux périples en combi-car, sécurité - et antécédents - oblige pour des supporters souvent présentés comme turbulents. Le mot est parfois faible. Les dérapages contre Virton, mais surtout la bataille rangée à Alost de l'an dernier faisant foi.
Reste qu'au Lierse, en début de saison, pour la première de Frederik Vanderbiest sur le banc, ils étaient encore plus de 600 à avoir fait le déplacement. Dans une ambiance festive et sans accroc.
Un public apolitique ?
De là à parler d'accalmie, il y a de la marge. En déplacement au RFC Liège le 6 octobre dernier pour l'autre Clasico, un supporter de longue date du RWDM, ancien IDS - pour interdit de stade - dans les années 1990, se fait repérer pour avoir affiché une écharpe " anti-anti fa ". Pour anti-antifasciste. Du nom de cette mouvance associée à l'extrême droite et opposée aux antifascistes, valeur cardinale du RFC Liégeois.
" Typiquement, ça, c'est de la provocation, ce n'est pas un geste politique défend en coeur le noyau dur des supporters bruxellois présents à Liège le jour des faits. Contrairement à ce qu'il peut se passer avec les Ultras Infernos à Liège, personne ici ne vient pour faire de la politique. Dans le stade, nous sommes tous apolitiques.
Et en dehors, on a tous nos vies, mais il n'y a pas de raciste ici. Rien que dans la Tribune A du Machtens, je peux vous dire qu'il y a des élus PS, Défi et MR. " Une coalition violette qui voudrait se positionner le plus éloigné possible des extrêmes.
" Le problème, c'est qu'aujourd'hui, le simple fait de se déclarer clairement comme étant contre les valeurs propres à l'extrême gauche fait forcément de vous un proche de l'extrême droite ", se plaint cette fois un autre supporter, toujours désireux de préserver son anonymat.
" Mais est-ce que l'on est d'accord que cela n'a pas de sens ? Est-ce que parce qu'il n'y a pas de bobos chez nous et que personne ne fume du shit, on va continuer de nous associer aux fachos ? "
Le raccourci serait, peut-être, trop simple. Comme mentionner ces tribunes en manque de mixité. Une marque de fabrique pour un football belge habitué à manquer sa politique d'intégration par le sport, mais un drame éclairant dans une commune aussi cosmopolite que Molenbeek.
" Que voulez-vous qu'on vous dise ? " s'interroge encore un quinqua du noyau dur qui préfère garder pour lui son identité. " S'il y avait un hôpital à Molenbeek, j'y serais né. J'y ai passé toute ma vie, mais là, c'est bon, j'ai donné. Vous ne voyez pas que la commune a changé ? Aujourd'hui, je suis parti à la campagne. Et je peux vous dire que je suis quand même plus tranquille là-bas. "
Face aux préjugés
Une analyse en forme de raccourci borderline dans une commune coupée en deux. Et qui confirme aussi qu'en 2019, l'écrasante majorité des supporters qui se déplacent pour assister aux matchs du RWDM se compose le plus souvent de Belges venus d'un peu partout à Bruxelles, ou en dehors, mais rarement de Molenbeek même.
Un public qui se réclame le plus souvent apolitique, mais dont certains excès pose question dans une commune où 40% de la population se déclare de confession musulmane et dans un club où le curseur du noyau dur des supporters s'est, un temps au moins, situé à l'extrême droite.
La faute, entre autres, aux ultras du BCM 47, pour Brussels Casual Molenbeek. Ce groupe d'énervés, aujourd'hui dissous, mais reconnu au début du siècle dans le milieu skinhead et qui a longtemps souillé l'image du club.
Depuis, les supporters molenbeekois sont habitués à ramer contre le vent. Et un destin chagrin. Quatre mois après être revenu à la vie, le RWDM faisait face en novembre 2015, comme toute la commune de Molenbeek à la vague de stéréotypes et de préjugés consécutive aux tueries parisiennes du Bataclan, des terrasses de café et aux attaques kamikazes du stade de France.
Celles-ci allaient cataloguer à l'international Molenbeek dans la catégorie " repaire de djihadistes " ou, selon les humeurs " plaque tournante du terrorisme en Europe ". Et du coup, en commune que beaucoup aimeraient voir morte. Le polémiste français d'extrême droite Eric Zemmour, encore et toujours audible sur les antennes hexagonales en 2019, en tête.
Lui qui suggérait de " bombarder Molenbeek plutôt que Raqqa " sur RTL le 17 novembre 2015.
Des paroles en l'air, mais des maux qui résonnent encore dans un club qui tarde à chasser ses vieux démons.
Protestations internes
" Ce qui m'embête avec votre présence, c'est que vous allez encore nous présenter, nous les supporters, comme des rascars, avance l'un d'eux. Tout ça, parce qu'il y a quelques énervés qui viennent ici, mais le plus souvent à l'extérieur, pour se bastonner. Ils ne sont pas représentatifs de l'esprit du club. Eux, ce ne sont pas des supporters. Le plus souvent, ils ne regardent d'ailleurs même pas le match. "
Ceux-là sont souvent des anciens du BCM ou des plus jeunes, parfois très jeunes même, issu de l'extrême droite. Les pots pourris d'un matricule appelé à polir son image. Sans oublier le passé. " Cela ne sert à rien de prendre des pincettes, ce n'est pas un club progressiste ", prévient finalement un grand fidèle du Machtens.
" Dire que c'est un club plutôt à droite oui, mais ça se limite à ça. Moi qui me considère comme un homme de gauche, je n'ai jamais rien vu de choquant ici. Et de toute façon, je ne viens pas au foot pour faire de la politique... "
Du off, encore et toujours au RWDM où les habitués préfèrent souvent les discussions informelles. " Pour une question de timing " pour la plupart. C'est que, depuis peu, le stade Machtens a aussi vu apparaître certains mouvements de protestations en interne. La faute à une première saison en D1 Amateur bouclée l'an dernier à la 9e place et à un début d'exercice actuel entamé par le limogeage de Drazen Brncic après deux petites journées de championnat.
" Clairement, les assistances se tassent quelque peu ces dernières semaines, mais c'est le jeu à partir du moment où les résultats sont un peu moins bons ", atteste cet ultra. " Forcément, cela crée aussi parfois quelques tensions entre groupes de supporters. On n'a évidemment pas tous la même manière de vouloir marquer notre désaccord quand les résultats sont soudain un peu moins bons. "
Candidat au tour final ?
À bien y regarder, cela ressemble à la fin de l'état de grâce pour des Bruxellois qui avaient depuis leur retour au premier plan pris l'habitude de tout écraser sur leur passage. " Aujourd'hui, on entend des gars dire que Vanderbiest a trois mois pour relever la barre. C'est ridicule. C'est justement de temps dont on a besoin. "
De liquidités aussi. Avec sa septantaine de sponsors cumulés, le club de Molenbeek table aujourd'hui sur un budget de quelque 1,2 million d'euros. Loin encore des gros poissons de la série que sont le Lierse (2,5 millions) et de l'actuel leader de D1 Amateur qu'est Deinze (3 millions), mais dans les clous d'une vision à court terme qui doit faire du RWDM un candidat au tour final.
Avant de rêver à un retour parmi l'élite via la D1B, puis la D1A. Et de, qui sait, devenir alors le troisième club bruxellois avec l'Union Saint-Gilloise et Anderlecht à côtoyer les sommets ? " À condition que les Mauves se maintiennent en haut de la pyramide ", lâche, rieur, un dernier supporter du RWDM croisé un soir de match.
Ce jour-là, les Molenbeekois s'imposeront 1-0 contre Dessel au bout d'un match poussif, finalement illuminé par l'entrée au jeu d'un certain Anthony Bova. Comme quoi, des patates et quelques saucisses, ça peut vous sauver une soirée.
C'est que, depuis 2015 et le rachat du matricule 5479 du K. Standaard Wetteren, la rue Charles Malis célèbre à nouveau le folklore et une certaine idée du foot d'en bas. Toutes générations confondues et avec une affluence moyenne qui tournerait, selon les organisateurs, autour des 2000 fidèles.
Derrière les deux montées successives (2017 et 2018) de D3 Amateur en D1 Amateur se cacherait d'ailleurs plus un patrimoine en reconstruction qu'un club en pleine bourre.
Le job d'une vie
" Qu'on ne s'y trompe pas, il y a aussi et surtout un plan sportif clairement établi ", réoriente pourtant d'entrée Thierry Dailly, président-mécène, ancien du Brussels, ressuscité en même temps que son club de coeur il y a un peu plus de quatre ans.
" On a, en outre, fait plus dans ce court laps de temps que certains clubs en un demi-siècle. Et le but final reste bien entendu, à terme, l'accession à la D1A. On y croit parce qu'on travaille. "
Travailler, il faut croire que Thierry Dailly aime ça. L'homme vante des journées sans fin de plus de 15 heures, souvent débutées dès 5 heures du matin. En vrac, dans les activités des derniers mois : un programme d'aide scolaire pour les jeunes et le développement de la cellule féminine. Un rythme de forçat aux faux airs de pénitence.
" J'aime trop ce que je fais pour compter mes heures, mais c'est vrai que je profite de moins en moins. Parce qu'il n'y a jamais un moment de calme à Molenbeek. Être président du RWDM, c'est le job d'une vie. Et ces quatre lettres vous suivent partout. Jour et nuit. Mais je veux rappeler que chaque période a eu son charme.
Évidemment, aujourd'hui, on est contraint de se professionnaliser, ce qui nous permet de gagner quelque part en crédibilité ce qu'on perd peut-être sans doute dans l'authenticité des débuts."
Les déplacements en voiture aux quatre coins de la Wallonie compris. Ceux-ci ont laissé place depuis deux saisons aux plus rigoureux périples en combi-car, sécurité - et antécédents - oblige pour des supporters souvent présentés comme turbulents. Le mot est parfois faible. Les dérapages contre Virton, mais surtout la bataille rangée à Alost de l'an dernier faisant foi.
Reste qu'au Lierse, en début de saison, pour la première de Frederik Vanderbiest sur le banc, ils étaient encore plus de 600 à avoir fait le déplacement. Dans une ambiance festive et sans accroc.
Un public apolitique ?
De là à parler d'accalmie, il y a de la marge. En déplacement au RFC Liège le 6 octobre dernier pour l'autre Clasico, un supporter de longue date du RWDM, ancien IDS - pour interdit de stade - dans les années 1990, se fait repérer pour avoir affiché une écharpe " anti-anti fa ". Pour anti-antifasciste. Du nom de cette mouvance associée à l'extrême droite et opposée aux antifascistes, valeur cardinale du RFC Liégeois.
" Typiquement, ça, c'est de la provocation, ce n'est pas un geste politique défend en coeur le noyau dur des supporters bruxellois présents à Liège le jour des faits. Contrairement à ce qu'il peut se passer avec les Ultras Infernos à Liège, personne ici ne vient pour faire de la politique. Dans le stade, nous sommes tous apolitiques.
Et en dehors, on a tous nos vies, mais il n'y a pas de raciste ici. Rien que dans la Tribune A du Machtens, je peux vous dire qu'il y a des élus PS, Défi et MR. " Une coalition violette qui voudrait se positionner le plus éloigné possible des extrêmes.
" Le problème, c'est qu'aujourd'hui, le simple fait de se déclarer clairement comme étant contre les valeurs propres à l'extrême gauche fait forcément de vous un proche de l'extrême droite ", se plaint cette fois un autre supporter, toujours désireux de préserver son anonymat.
" Mais est-ce que l'on est d'accord que cela n'a pas de sens ? Est-ce que parce qu'il n'y a pas de bobos chez nous et que personne ne fume du shit, on va continuer de nous associer aux fachos ? "
Le raccourci serait, peut-être, trop simple. Comme mentionner ces tribunes en manque de mixité. Une marque de fabrique pour un football belge habitué à manquer sa politique d'intégration par le sport, mais un drame éclairant dans une commune aussi cosmopolite que Molenbeek.
" Que voulez-vous qu'on vous dise ? " s'interroge encore un quinqua du noyau dur qui préfère garder pour lui son identité. " S'il y avait un hôpital à Molenbeek, j'y serais né. J'y ai passé toute ma vie, mais là, c'est bon, j'ai donné. Vous ne voyez pas que la commune a changé ? Aujourd'hui, je suis parti à la campagne. Et je peux vous dire que je suis quand même plus tranquille là-bas. "
Face aux préjugés
Une analyse en forme de raccourci borderline dans une commune coupée en deux. Et qui confirme aussi qu'en 2019, l'écrasante majorité des supporters qui se déplacent pour assister aux matchs du RWDM se compose le plus souvent de Belges venus d'un peu partout à Bruxelles, ou en dehors, mais rarement de Molenbeek même.
Un public qui se réclame le plus souvent apolitique, mais dont certains excès pose question dans une commune où 40% de la population se déclare de confession musulmane et dans un club où le curseur du noyau dur des supporters s'est, un temps au moins, situé à l'extrême droite.
La faute, entre autres, aux ultras du BCM 47, pour Brussels Casual Molenbeek. Ce groupe d'énervés, aujourd'hui dissous, mais reconnu au début du siècle dans le milieu skinhead et qui a longtemps souillé l'image du club.
Depuis, les supporters molenbeekois sont habitués à ramer contre le vent. Et un destin chagrin. Quatre mois après être revenu à la vie, le RWDM faisait face en novembre 2015, comme toute la commune de Molenbeek à la vague de stéréotypes et de préjugés consécutive aux tueries parisiennes du Bataclan, des terrasses de café et aux attaques kamikazes du stade de France.
Celles-ci allaient cataloguer à l'international Molenbeek dans la catégorie " repaire de djihadistes " ou, selon les humeurs " plaque tournante du terrorisme en Europe ". Et du coup, en commune que beaucoup aimeraient voir morte. Le polémiste français d'extrême droite Eric Zemmour, encore et toujours audible sur les antennes hexagonales en 2019, en tête.
Lui qui suggérait de " bombarder Molenbeek plutôt que Raqqa " sur RTL le 17 novembre 2015.
Des paroles en l'air, mais des maux qui résonnent encore dans un club qui tarde à chasser ses vieux démons.
Protestations internes
" Ce qui m'embête avec votre présence, c'est que vous allez encore nous présenter, nous les supporters, comme des rascars, avance l'un d'eux. Tout ça, parce qu'il y a quelques énervés qui viennent ici, mais le plus souvent à l'extérieur, pour se bastonner. Ils ne sont pas représentatifs de l'esprit du club. Eux, ce ne sont pas des supporters. Le plus souvent, ils ne regardent d'ailleurs même pas le match. "
Ceux-là sont souvent des anciens du BCM ou des plus jeunes, parfois très jeunes même, issu de l'extrême droite. Les pots pourris d'un matricule appelé à polir son image. Sans oublier le passé. " Cela ne sert à rien de prendre des pincettes, ce n'est pas un club progressiste ", prévient finalement un grand fidèle du Machtens.
" Dire que c'est un club plutôt à droite oui, mais ça se limite à ça. Moi qui me considère comme un homme de gauche, je n'ai jamais rien vu de choquant ici. Et de toute façon, je ne viens pas au foot pour faire de la politique... "
Du off, encore et toujours au RWDM où les habitués préfèrent souvent les discussions informelles. " Pour une question de timing " pour la plupart. C'est que, depuis peu, le stade Machtens a aussi vu apparaître certains mouvements de protestations en interne. La faute à une première saison en D1 Amateur bouclée l'an dernier à la 9e place et à un début d'exercice actuel entamé par le limogeage de Drazen Brncic après deux petites journées de championnat.
" Clairement, les assistances se tassent quelque peu ces dernières semaines, mais c'est le jeu à partir du moment où les résultats sont un peu moins bons ", atteste cet ultra. " Forcément, cela crée aussi parfois quelques tensions entre groupes de supporters. On n'a évidemment pas tous la même manière de vouloir marquer notre désaccord quand les résultats sont soudain un peu moins bons. "
Candidat au tour final ?
À bien y regarder, cela ressemble à la fin de l'état de grâce pour des Bruxellois qui avaient depuis leur retour au premier plan pris l'habitude de tout écraser sur leur passage. " Aujourd'hui, on entend des gars dire que Vanderbiest a trois mois pour relever la barre. C'est ridicule. C'est justement de temps dont on a besoin. "
De liquidités aussi. Avec sa septantaine de sponsors cumulés, le club de Molenbeek table aujourd'hui sur un budget de quelque 1,2 million d'euros. Loin encore des gros poissons de la série que sont le Lierse (2,5 millions) et de l'actuel leader de D1 Amateur qu'est Deinze (3 millions), mais dans les clous d'une vision à court terme qui doit faire du RWDM un candidat au tour final.
Avant de rêver à un retour parmi l'élite via la D1B, puis la D1A. Et de, qui sait, devenir alors le troisième club bruxellois avec l'Union Saint-Gilloise et Anderlecht à côtoyer les sommets ? " À condition que les Mauves se maintiennent en haut de la pyramide ", lâche, rieur, un dernier supporter du RWDM croisé un soir de match.
Ce jour-là, les Molenbeekois s'imposeront 1-0 contre Dessel au bout d'un match poussif, finalement illuminé par l'entrée au jeu d'un certain Anthony Bova. Comme quoi, des patates et quelques saucisses, ça peut vous sauver une soirée.
Alors qu’un autre club de la Cité Ardente est dans le flou, Liège, lui, sort du brouillard
La Meuse 19/06/2011
La Meuse 19/06/2011
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Re: RWDM
En rentrant de vacances dimanche, j’ai zieuté un article sur le RWetterenDM dans foot Mag.
« Intéressant » sur deux points :
Le premier c’est le Peï Dailly qui évoque une septantaine de sponsors et un budget de 1.200.000 € (et non plus ses précédents « 300.000 €). Il se plaint par contre de ne pas pouvoir soutenir la comparaison avec les clopes du top dans notre série (Deinze ou Kempermachin)....
Le second, grâce aux plaintes sur les réseaux sociaux des nôtres contre de la présence d’écharpes clairement fascistes lors de notre rencontre à domicile contre Wetteren… En effet plusieurs supporters présentés comme « historiques » de ce non-club se plaignent d’être toujours assimilé à des extrémistes ou à des fachos. Ils expliquent (sous couvert de l’anonymat évidemment) qu’il n’y avait... qu’un seul supporter, qui plus est interdit de stade dans les années 90 pour bagarre (je ne vois pas l’intérêt de l’info) , qui aurait exhibé une écharpe anti antifa. Ils se plaignent que, sous prétexte « qu’ils ne fument pas de cannabis ou ne soient pas des bobos », automatiquement on les prend pour tes les extrémistes.
Cela quoi l’auteur de l’article rétorque que les tribunes de leur club sont tout de même fort peu empreinte de mixité sociale. L’auteur expliquant que, selon lui, les supporters habituels viennent de partout dans la capitale mais rarement de Molenbeek même...
Les supporters se plaignent « qu’exprimer son désaccord » avec les politiques de gauche et d’extrême gauche ne peut même plus être 10 sans tomber dans l’exagération…
L’auteur met en exergue le fait que l’antifascisme est une des valeurs cardinales de notre club liégeois et que la présence des nazillons est très logiquement mal passée chez nous. C’est très positif à notre niveau ça l’est beaucoup moins pour eux car une bonne moitié de l’article 4 pages porte sur ce problème ; Son point de démarrage est dans la présence des supporters fachos à Rocourt.
Finalement un très très bon article car il fait vraiment passé une seule clope pour ce qu’il est : un club qui n’a d’historique que le nom car l’auteur évoque le rachat du matricule. Un club gangrené par des supporters borderline et bien plus de mixité sociale encore une fois dans leur tribune. Bref sans que cela soit directement à évoquer un club peu recommandables à mon sens. Finalement un très très bon article car il fait vraiment passer ce club pour ce qu’il est : un club qui n’a d’historique que le nom car l’auteur évoque le rachat du matricule. Un club gangrené par des supporters borderline et quasi aucune mixité sociale encore une fois dans leur tribune. Bref sans que cela soit directement à évoquer un club peu recommandables à mon sens
« Intéressant » sur deux points :
Le premier c’est le Peï Dailly qui évoque une septantaine de sponsors et un budget de 1.200.000 € (et non plus ses précédents « 300.000 €). Il se plaint par contre de ne pas pouvoir soutenir la comparaison avec les clopes du top dans notre série (Deinze ou Kempermachin)....
Le second, grâce aux plaintes sur les réseaux sociaux des nôtres contre de la présence d’écharpes clairement fascistes lors de notre rencontre à domicile contre Wetteren… En effet plusieurs supporters présentés comme « historiques » de ce non-club se plaignent d’être toujours assimilé à des extrémistes ou à des fachos. Ils expliquent (sous couvert de l’anonymat évidemment) qu’il n’y avait... qu’un seul supporter, qui plus est interdit de stade dans les années 90 pour bagarre (je ne vois pas l’intérêt de l’info) , qui aurait exhibé une écharpe anti antifa. Ils se plaignent que, sous prétexte « qu’ils ne fument pas de cannabis ou ne soient pas des bobos », automatiquement on les prend pour tes les extrémistes.
Cela quoi l’auteur de l’article rétorque que les tribunes de leur club sont tout de même fort peu empreinte de mixité sociale. L’auteur expliquant que, selon lui, les supporters habituels viennent de partout dans la capitale mais rarement de Molenbeek même...
Les supporters se plaignent « qu’exprimer son désaccord » avec les politiques de gauche et d’extrême gauche ne peut même plus être 10 sans tomber dans l’exagération…
L’auteur met en exergue le fait que l’antifascisme est une des valeurs cardinales de notre club liégeois et que la présence des nazillons est très logiquement mal passée chez nous. C’est très positif à notre niveau ça l’est beaucoup moins pour eux car une bonne moitié de l’article 4 pages porte sur ce problème ; Son point de démarrage est dans la présence des supporters fachos à Rocourt.
Finalement un très très bon article car il fait vraiment passé une seule clope pour ce qu’il est : un club qui n’a d’historique que le nom car l’auteur évoque le rachat du matricule. Un club gangrené par des supporters borderline et bien plus de mixité sociale encore une fois dans leur tribune. Bref sans que cela soit directement à évoquer un club peu recommandables à mon sens. Finalement un très très bon article car il fait vraiment passer ce club pour ce qu’il est : un club qui n’a d’historique que le nom car l’auteur évoque le rachat du matricule. Un club gangrené par des supporters borderline et quasi aucune mixité sociale encore une fois dans leur tribune. Bref sans que cela soit directement à évoquer un club peu recommandables à mon sens
jfstassen a écrit :N'oublions jamais le précepte Raphaello-Quarantien : "J'ai gagné, j'm'en fous !"
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