
"Ce lundi matin, l’Agence espagnole antidopage (AEA) souhaitait réaliser un contrôle sanguin sur le vainqueur de la Vuelta, Chris Horner. Mais lorsque les inspecteurs sont arrivés à l’Hôtel Princesa de Alcorcon, dans la banlieue de Madrid, Horner était introuvable et son équipe, RadioShack-Leopard, était incapable de dire où le maillot rouge se trouvait ! Même chose dans un autre hôtel de la région, où il aurait pu être installé : pas de trace du cycliste…
Cette absence pourrait coûter une lourde sanction pour Chris Horner qui doit être localisé à tout moment pour un contrôle antidopage surprise, comme le demande le règlement de l’Union Cycliste Internationale (UCI). Le vétéran américain pourrait être sanctionné d’une suspension et même perdre sa victoire sur la Vuelta… Horner devra en tout cas justifier cette absence pour éviter de futurs embarras avec les autorités antidopage.
Logiquement, les règles de localisation expliquent que trois oublis ou manquements dans le système ADAMS sont nécessaires avant qu’une éventuelle sanction soit prise par la fédération nationale où est licencié le coureur.
Ce test était commandité par l’Agence américaine antidopage (USADA), qui souhaitait ainsi contrôler le taux d’hématocrite du coureur américain et en tirer les conséquences. En effet, durant le Tour d’Espagne, les contrôles antidopage sont exclusivement organisés par la fédération internationale (UCI), et ceux-ci ne servent qu’à détecter les produits dopants mais ne contrôlent pas les données physiologiques et biologiques des cyclistes. L’USADA voulait donc faire ce contrôle sanguin pour comparer aux précédents tests de Chris Horner et regarder si des écarts dans ces données physiologiques et biologiques existent."
Sudpresse