Sport amateur

[Air Jipé]

Communiqué de presse
"Le monde du sport amateur très inquiet pour le travail associatif"

Alors que les clubs, les fédérations et les centres sportifs font face à une crise sanitaire et financière qui ne prend pas fin, les projets sur la table du Gouvernement fédéral concernant le travail associatif pourraient encore les enfoncer un peu plus.

En effet, d’après nos informations, ce serait purement et simplement la fin du système du travail associatif qui s’annonce. Le projet serait de passer par une extension de ce qu’on appelle l’article 17 (qui est un système existant), mais en mettant en œuvre un véritable travail salarié avec toutes les contraintes administratives (Dimona, ONSS, règlement de travail, assurance-loi …), fiscales et pratiques (uniquement lors des vacances scolaires) qui y sont liées.

Ce nouveau système serait totalement inadapté aux réalités du monde sportif qui repose essentiellement sur le bénévolat et qui ne dispose ni des moyens financiers ni des moyens humains suffisants pour l’utiliser.

Le fait de ne pouvoir recourir à ce nouveau mécanisme que durant les vacances scolaires est aussi, pour le sport amateur, une aberration quand l’on sait que les saisons sportives et donc les besoins en entraîneurs, coachs, arbitres … s’étalent tout au long de l’année.

Nous réitérons donc le besoin d’un mécanisme adapté au monde sportif amateur avec une fiscalité minimale, une simplification administrative et une capacité d’y recourir toute l’année.

La fin de la période transitoire pour encore utiliser le travail associatif étant fixée au 31/12/2021, nous demandons, faute d’un système répondant aux demandes du secteur, de prolonger cette période d’un an en vue de pouvoir continuer à fonctionner et à rechercher une alternative tenable pour le monde sportif amateur.

Rappelons enfin que plus de 700.000 personnes pratiquent une activité sportive dans plus de 7.000 clubs qui eux-mêmes reposent sur près de 120.000 personnes qui s’investissent avec passion et dévouement quotidiennement. Ils méritent que des solutions soient trouvées rapidement et que leur rôle pour la santé et le bien-être des jeunes et des moins jeunes soit valorisé et non sanctionné.