Le Standard a aussi profité de tout l'imaginaire lié au voisinage de la sidérurgie, et je leur accorde que Sclessin est vraiment un quartier pourri, c'en est même triste.Charles Rasir a écrit : ↑24 juil. 2023, 23:40Je partage les mêmes échos. J'ajouterai le rôle de riches commerçants de Liège, résidant sur les hauteurs de la ville. Le rôle des jésuites dans la fondation du standard, tel qu'il est dénommé aujourd'hui, s'inscrirait dans la fonction sociale des pères du collège pour occuper les loisirs des jeunes défavorisés de la région.CEW 66 a écrit : ↑24 juil. 2023, 15:46Toujours entendu de mes grands-pères que lorsqu'eux-mêmes étaient enfants, Liège était le "club des hauteurs", le club "huppé" niché dans un écrin de verdure par opposition au club des terrils et des moins fortunés. Il y aurait eu d'ailleurs une énorme jalousie des rouches à l'égard de la situation et des possession de Liège par rapport à eux. Ca se serait (mentalités) inversé pour un énoooorme complexe de supériorité (et de condescendance) fin 60's
Je mets tout au conditionnel.
J'ai aussi le souvenir d'un copain, petit-fils d'un dirigeant du Standard, qui allait à St Servais, mais c'était pas vraiment un jeune défavorisé

Pour St Servais, outre la fondation, vous avez des souvenirs (après-guerre minimum

Pour Liège 1 par contre, il y avait en effet un climat rouge et bleu assez marqué, avec des profs et surveillants (préfet?) ouvertement supporters, et il y avait aussi William Waseige dont l'équipe de mini-foot gagnait tout avec des vareuses de Liège

Tout ça a bien changé... Aujourd'hui, il suffit de demander qui va s'abonner pour se rendre compte où sont les vieux défavorisés de la région, ça parle ça parle mais là y'a plus personne hein!


