Quel souvenir !
Modérateurs : Francis2711, Thelone
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Quel souvenir !
Une classe de différence
Standard - F.C. Liégeois : 0 - 3
Pour ceux qui l’ignoreraient encore, le FC Liégeois carbure à un rythme de… champion. Avec six déplacements derrière elle et un actif de seize points sur vingt-deux, la phalange de Robert Waseige épouse en effet en ce début d’exercice une trajectoire des plus prometteuses.
La dernière démonstration signée, ce samedi soir, par les « Sang et Marin » est particulièrement éloquente. Sans jamais puiser dans leurs réserves, Jean-François de Sart et ses copains sont allés infliger au Standard sa première défaite, à domicile, de la saison.
Et ce derby, Liège l’a remporté, demeurez bien assis, bonnes gens, par trois buts d’écart.
Sonnés qu’ils étaient, après la rencontre, les sympathisants « rouge et blanc ». Alors que les joueurs, las et exténués, se renfermaient dans un mutisme frisant la dépression, leur entraîneur répondait aux questions des journalistes comme un automate. Le brave Urbain Braems était KO debout, incapable de se ressaisir devant le parterre de journalistes accourus prendre son pouls. L’adversaire, il est vrai, avait dansé le sirtaki nonante minutes durant autour de son effectif, infligeant aux standardmen une cruelle leçon de modestie.
Ces derniers, confrontés avec leur première épreuve de vérité, ont sombré corps et bien, à l’image de Benoît Thans, injustement pris en grippe tout en fin de partie, par la grosse masse des supporters.
Ils s’étaient réunis à plus de vingt-six mille, avant-hier dans la cuvette de Slessin pour assister à cette partie de bras de fer entre un Standard renaissant et un FC Liégeois vivant, depuis belle lurette déjà, sur des braises.
Si la recette alla au trésorier local, les points tombèrent dans l’escarcelle de l’entraîneur visiteur. Juste distribution des prix concluront les dieux du stade, réconfortés tout à la fois par le fair-play des antagonistes, la vigilance de l’arbitre Guy Goethals et l’exhibition magistrale de la formation de Rocourt.
Après un premier quart d’heure marqué, de part et d’autre, par un rythme d’enfer et un nombre incalculable de pertes de balles, le FC Liégeois prit rapidement l’ascendant sur son hôte. A la 13ème minute, Ernès, lancé par Wégria s’était joué de l’intervention de Hellers pour adresser un centre en retrait à Veyt. Posté au premier poteau, le Flandrien manqua de l’indispensable recul pour ajuster victorieusement sa cible.
Ce n’était toutefois que partie remise. Peu après la demi-heure, en effet, Ernès mystifia à nouveau Hellers. D’un coup d’aile, le pigeon d’or liégeois trouva à nouveau Veyt qui, d’une éblouissante volée, secoue cette fois les filets de Bodart. (0-1)
Ce but, d’une limpidité exemplaire, fouetta l’imagination des « Sang et Marine ». Convaincus de leur supériorité, ceux-ci écrasèrent un peu plus la pédale de gaz et furent méritoirement récompensés de leur esprit d’entreprise juste avant la pause quand, à la suite d’un long dégagement de Stojic, Malbasa dévia la balle dans la foulée de Varga. Sans se poser de question, le redoutable buteur venu de l’Est arma un tir qui crucifia à nouveau Gilbert Bodart. (0-2)
Plus personne, e toute objectivité, n’accordait durant la pause la moindre chance de réhabilitation aux « rouches ». Ceux-ci avaient été surclassés dans tous les secteurs du jeu. Nul n’était à sortir d’une citation englobant dans la même médiocrité arrières, demis et attaquants. Bien que disposés en 4-3-3, avec Limam, Czernia et Rosenthal en fers de lance, le Standard ne fut jamais en mesure de s’immiscer dangereusement en zone de tir. Coup sur coup, aux 5è et 51è minutes, Malbasa loupa pour sa part deux belles occasions d’alourdir la marque et de sceller le sort de cette partie déséquilibrée. Le deuxième but de Varga avait anéanti tout suspense, Malbasa clôturant la soirée en convertissant sans sourciller un penalty accordé très logiquement à la suite d’une faute de Radanovic sur son compatriote Varga. (0-3)
Altruiste jusqu’au bout des crampons, Zvonko, pourtant en lutte avec les meilleurs réalisateurs du Royaume, abandonna à son équipier d’attaque le soin de convertir la pénalité. Un geste qui traduit à suffisance le formidable état d’esprit scellant aujourd’hui l’amitié des « Sang et Marine ». Une amitié indestructible qui, alliée à la classe et à l’expérience de l’ensemble, pourrait valoir au FC Liégeois les satisfactions les plus inespérées.
J-L D.
Soirée maudite pour Thans
Jamais, sans doute, au cours des deux dernières décennies, le FC Liégeois n’avait-il remporté une victoire aussi indiscutable sur le terrain de son vieux rival « rouge et blanc ».
Les « Sang et Marine » ont confirmés d’éclatante façon à Slessin les progrès affichés sous la houlette de Robert Waseige. Un Waseige très diplomate, passé maître dans l’art d’atténuer la déception de ses malheureux collègues.
« Nous étions les meilleurs ce soir. Mais n’allez surtout pas conclure que ce plantureux succès a été acquis aux dépens d’un mauvais Standard. Notre adversaire venait de remporter neuf points sur dix à domicile. Il a eu le malheur de tomber, aujourd’hui, sur une équipe en état de grâce. Dans un derby, il est toujours capital, sur le plan psychologique, d’ouvrir la marque. Le deuxième but, asséné par Varga est tombé juste avant le repos. En regagnant les vestiaires à la mi-temps, le standard avait perdu tout moral. »
Dans un bel assaut de politesses, Braems renvoya sur le champ l’ascenseur à Waseige.
« Robert, vous êtes très gentil pour le Standard. Trop peut être. Notre formation a livré ce soir son plus mauvais match. Alors qu’elle alignait trois attaquants spécifiques, elle n’a jamais été capable d’imposer son jeu ni encore moins de mettre le FC Liégeois sous pression. Nous ne nous sommes pratiquement créé aucune occasion de but. Chaque ligne a joué dans son secteur, de façon beaucoup trop compartimentée. Il n’y avait ni relais ni cohésion chez nous. Notre défaite ne souffre pas la moindre discussion ! »
Maudite soirée, maugréait pour sa part un Thans visiblement effondré. J’ai mal joué, c’est vrai. Mais dites-moi qui, chez nous est sorti du lot ? Fallait-il pour autant me prendre pour la tête de turc ?
J-L D.
Standard - F.C. Liégeois : 0 - 3
Pour ceux qui l’ignoreraient encore, le FC Liégeois carbure à un rythme de… champion. Avec six déplacements derrière elle et un actif de seize points sur vingt-deux, la phalange de Robert Waseige épouse en effet en ce début d’exercice une trajectoire des plus prometteuses.
La dernière démonstration signée, ce samedi soir, par les « Sang et Marin » est particulièrement éloquente. Sans jamais puiser dans leurs réserves, Jean-François de Sart et ses copains sont allés infliger au Standard sa première défaite, à domicile, de la saison.
Et ce derby, Liège l’a remporté, demeurez bien assis, bonnes gens, par trois buts d’écart.
Sonnés qu’ils étaient, après la rencontre, les sympathisants « rouge et blanc ». Alors que les joueurs, las et exténués, se renfermaient dans un mutisme frisant la dépression, leur entraîneur répondait aux questions des journalistes comme un automate. Le brave Urbain Braems était KO debout, incapable de se ressaisir devant le parterre de journalistes accourus prendre son pouls. L’adversaire, il est vrai, avait dansé le sirtaki nonante minutes durant autour de son effectif, infligeant aux standardmen une cruelle leçon de modestie.
Ces derniers, confrontés avec leur première épreuve de vérité, ont sombré corps et bien, à l’image de Benoît Thans, injustement pris en grippe tout en fin de partie, par la grosse masse des supporters.
Ils s’étaient réunis à plus de vingt-six mille, avant-hier dans la cuvette de Slessin pour assister à cette partie de bras de fer entre un Standard renaissant et un FC Liégeois vivant, depuis belle lurette déjà, sur des braises.
Si la recette alla au trésorier local, les points tombèrent dans l’escarcelle de l’entraîneur visiteur. Juste distribution des prix concluront les dieux du stade, réconfortés tout à la fois par le fair-play des antagonistes, la vigilance de l’arbitre Guy Goethals et l’exhibition magistrale de la formation de Rocourt.
Après un premier quart d’heure marqué, de part et d’autre, par un rythme d’enfer et un nombre incalculable de pertes de balles, le FC Liégeois prit rapidement l’ascendant sur son hôte. A la 13ème minute, Ernès, lancé par Wégria s’était joué de l’intervention de Hellers pour adresser un centre en retrait à Veyt. Posté au premier poteau, le Flandrien manqua de l’indispensable recul pour ajuster victorieusement sa cible.
Ce n’était toutefois que partie remise. Peu après la demi-heure, en effet, Ernès mystifia à nouveau Hellers. D’un coup d’aile, le pigeon d’or liégeois trouva à nouveau Veyt qui, d’une éblouissante volée, secoue cette fois les filets de Bodart. (0-1)
Ce but, d’une limpidité exemplaire, fouetta l’imagination des « Sang et Marine ». Convaincus de leur supériorité, ceux-ci écrasèrent un peu plus la pédale de gaz et furent méritoirement récompensés de leur esprit d’entreprise juste avant la pause quand, à la suite d’un long dégagement de Stojic, Malbasa dévia la balle dans la foulée de Varga. Sans se poser de question, le redoutable buteur venu de l’Est arma un tir qui crucifia à nouveau Gilbert Bodart. (0-2)
Plus personne, e toute objectivité, n’accordait durant la pause la moindre chance de réhabilitation aux « rouches ». Ceux-ci avaient été surclassés dans tous les secteurs du jeu. Nul n’était à sortir d’une citation englobant dans la même médiocrité arrières, demis et attaquants. Bien que disposés en 4-3-3, avec Limam, Czernia et Rosenthal en fers de lance, le Standard ne fut jamais en mesure de s’immiscer dangereusement en zone de tir. Coup sur coup, aux 5è et 51è minutes, Malbasa loupa pour sa part deux belles occasions d’alourdir la marque et de sceller le sort de cette partie déséquilibrée. Le deuxième but de Varga avait anéanti tout suspense, Malbasa clôturant la soirée en convertissant sans sourciller un penalty accordé très logiquement à la suite d’une faute de Radanovic sur son compatriote Varga. (0-3)
Altruiste jusqu’au bout des crampons, Zvonko, pourtant en lutte avec les meilleurs réalisateurs du Royaume, abandonna à son équipier d’attaque le soin de convertir la pénalité. Un geste qui traduit à suffisance le formidable état d’esprit scellant aujourd’hui l’amitié des « Sang et Marine ». Une amitié indestructible qui, alliée à la classe et à l’expérience de l’ensemble, pourrait valoir au FC Liégeois les satisfactions les plus inespérées.
J-L D.
Soirée maudite pour Thans
Jamais, sans doute, au cours des deux dernières décennies, le FC Liégeois n’avait-il remporté une victoire aussi indiscutable sur le terrain de son vieux rival « rouge et blanc ».
Les « Sang et Marine » ont confirmés d’éclatante façon à Slessin les progrès affichés sous la houlette de Robert Waseige. Un Waseige très diplomate, passé maître dans l’art d’atténuer la déception de ses malheureux collègues.
« Nous étions les meilleurs ce soir. Mais n’allez surtout pas conclure que ce plantureux succès a été acquis aux dépens d’un mauvais Standard. Notre adversaire venait de remporter neuf points sur dix à domicile. Il a eu le malheur de tomber, aujourd’hui, sur une équipe en état de grâce. Dans un derby, il est toujours capital, sur le plan psychologique, d’ouvrir la marque. Le deuxième but, asséné par Varga est tombé juste avant le repos. En regagnant les vestiaires à la mi-temps, le standard avait perdu tout moral. »
Dans un bel assaut de politesses, Braems renvoya sur le champ l’ascenseur à Waseige.
« Robert, vous êtes très gentil pour le Standard. Trop peut être. Notre formation a livré ce soir son plus mauvais match. Alors qu’elle alignait trois attaquants spécifiques, elle n’a jamais été capable d’imposer son jeu ni encore moins de mettre le FC Liégeois sous pression. Nous ne nous sommes pratiquement créé aucune occasion de but. Chaque ligne a joué dans son secteur, de façon beaucoup trop compartimentée. Il n’y avait ni relais ni cohésion chez nous. Notre défaite ne souffre pas la moindre discussion ! »
Maudite soirée, maugréait pour sa part un Thans visiblement effondré. J’ai mal joué, c’est vrai. Mais dites-moi qui, chez nous est sorti du lot ? Fallait-il pour autant me prendre pour la tête de turc ?
J-L D.
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Re: Quel souvenir !
Je m'en souviens presque comme si c'était hier. J'étais sous le marquoir, dans les pourtours. Mon seul regret fut de ne pouvoir véritablement exprimer ma joie, totalement entouré que j'étais de supporters rouges et blancs... quoique je pus constater que de nombreux liégeois ne m'étaient pas trop éloignés.
Merci Jimbo de nous faire revivre ces moments ! Celui-là, en particulier, je ne l'oublierai jamais...
Je vois encore très clairement ce but. Zvonko, superbement lancé et isolé sur la gauche qui prend tout le monde de vitesse pour se présenter devant Bodart... Du tout grand Zvonko !!!jimbojones a écrit : Ce but, d’une limpidité exemplaire, fouetta l’imagination des « Sang et Marine ». Convaincus de leur supériorité, ceux-ci écrasèrent un peu plus la pédale de gaz et furent méritoirement récompensés de leur esprit d’entreprise juste avant la pause quand, à la suite d’un long dégagement de Stojic, Malbasa dévia la balle dans la foulée de Varga. Sans se poser de question, le redoutable buteur venu de l’Est arma un tir qui crucifia à nouveau Gilbert Bodart. (0-2)
Je n'avais pas remarqué ce geste à l'époque. Je l'apprends aujourd'hui !!! Et dire qu'en fin de saison, Zvonko avait échoué un but derrière Krnecvic au classement des buteurs !!!jimbojones a écrit : Le deuxième but de Varga avait anéanti tout suspense, Malbasa clôturant la soirée en convertissant sans sourciller un penalty accordé très logiquement à la suite d’une faute de Radanovic sur son compatriote Varga. (0-3)
Altruiste jusqu’au bout des crampons, Zvonko, pourtant en lutte avec les meilleurs réalisateurs du Royaume, abandonna à son équipier d’attaque le soin de convertir la pénalité. Un geste qui traduit à suffisance le formidable état d’esprit scellant aujourd’hui l’amitié des « Sang et Marine ». Une amitié indestructible qui, alliée à la classe et à l’expérience de l’ensemble, pourrait valoir au FC Liégeois les satisfactions les plus inespérées.
Merci Jimbo de nous faire revivre ces moments ! Celui-là, en particulier, je ne l'oublierai jamais...
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Re: Quel souvenir !
Exact, Zvonko avait finalement inscrit 22 buts et Krncevic 23...jfstassen a écrit :Je n'avais pas remarqué ce geste à l'époque. Je l'apprends aujourd'hui !!! Et dire qu'en fin de saison, Zvonko avait échoué un but derrière Krnecvic au classement des buteurs !!!
Il aurait pu figurer dans ce classement...

http://www.footbel.com/content/national ... dex_fr.asp

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Re: Quel souvenir !
Et est-ce que Zvonko n'avait pas raté un petit paquet de matches à cause d'une blessure? Ca aurait pu lui permettre aussi de marquer ce petit but nécessaire...JoeDalton a écrit :Exact, Zvonko avait finalement inscrit 22 buts et Krncevic 23...jfstassen a écrit :Je n'avais pas remarqué ce geste à l'époque. Je l'apprends aujourd'hui !!! Et dire qu'en fin de saison, Zvonko avait échoué un but derrière Krnecvic au classement des buteurs !!!
Il aurait pu figurer dans ce classement...![]()
http://www.footbel.com/content/national ... dex_fr.asp
Bien qu'au point où il était, il aurait pu en foutre 7 aux Beerschotmen quand même!


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Tout à fait d'accord. Les articles sont moins lyriques de nos jours.
Après avoir lu le topic sur les ramasseurs de balles j'ai repensé à un vieil article de La Wallonie sur Arnold Sauveur. Ceux qui s'en souviennent auront un petit sourire aux lèvres... A ranger aux côtés des Léon, Willy Robin, Jean Cuypers et tous les fidèles bénévoles qui ont résisté.
Arnold Sauveur : Monsieur le commissaire
Les mauvaises langues disent, qu'alrs gendarme-motard, Arnold Sauveur a, un jour d'avril, "tiré" Joseph Bruyère pour qu'il remporte L-B-L? En vrai Liégeois, il s'en défend, évidemment...
"J'ai toujours voué une admiration sans égard en direction du Club Liègeois. Gamin, je jouais à Saint-Nicolas, en compagnie de Pol Anoul. Quand mon "pote" a débarqué à Rocourt, je n'ai raté aucune de ses rencontres. Le club (et plus particulièrement Jules George) me l'a bien rendu car il m'a nommé commissaire au terrain. Ainsi, je reste en contactavec l'équipe. Je vis intensément chaque match, à cent à l'heure. Mes meilleurs souvenirs ? Difficile à dire car depuis plus de quarante ans, j'en ai vu des vertes et des pas mûres. Mais j'aime quand le Standard ou Anderlecht trébuchent à Rocourt..."
Après avoir lu le topic sur les ramasseurs de balles j'ai repensé à un vieil article de La Wallonie sur Arnold Sauveur. Ceux qui s'en souviennent auront un petit sourire aux lèvres... A ranger aux côtés des Léon, Willy Robin, Jean Cuypers et tous les fidèles bénévoles qui ont résisté.
Arnold Sauveur : Monsieur le commissaire
Les mauvaises langues disent, qu'alrs gendarme-motard, Arnold Sauveur a, un jour d'avril, "tiré" Joseph Bruyère pour qu'il remporte L-B-L? En vrai Liégeois, il s'en défend, évidemment...
"J'ai toujours voué une admiration sans égard en direction du Club Liègeois. Gamin, je jouais à Saint-Nicolas, en compagnie de Pol Anoul. Quand mon "pote" a débarqué à Rocourt, je n'ai raté aucune de ses rencontres. Le club (et plus particulièrement Jules George) me l'a bien rendu car il m'a nommé commissaire au terrain. Ainsi, je reste en contactavec l'équipe. Je vis intensément chaque match, à cent à l'heure. Mes meilleurs souvenirs ? Difficile à dire car depuis plus de quarante ans, j'en ai vu des vertes et des pas mûres. Mais j'aime quand le Standard ou Anderlecht trébuchent à Rocourt..."
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- Enregistré le : 17 sept. 2004, 13:42
- Localisation : Lidge
Une classe de différence
st****** - F.C. Liégeois : 0 - 3
La plus belle victoire de Liège à Sclessin ! Invité dans une loge, j'ai bondi 3x au plafond cô je le fais encore aujourd'hui dans la T2
à ANS.
Avec bcp d'autres supporters R et B (invités d'un seul jour évidemment) la soirée fut très longue et la fête extraordinaire!
Même les supporters du ST*** reconnaissaient qu'on était vraiment plus fort
st****** - F.C. Liégeois : 0 - 3
La plus belle victoire de Liège à Sclessin ! Invité dans une loge, j'ai bondi 3x au plafond cô je le fais encore aujourd'hui dans la T2

Avec bcp d'autres supporters R et B (invités d'un seul jour évidemment) la soirée fut très longue et la fête extraordinaire!
Même les supporters du ST*** reconnaissaient qu'on était vraiment plus fort

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- Enregistré le : 18 nov. 2004, 01:40
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Re: Quel souvenir !
[quote="jfstassen"]Je m'en souviens presque comme si c'était hier. J'étais sous le marquoir, dans les pourtours. Mon seul regret fut de ne pouvoir véritablement exprimer ma joie, totalement entouré que j'étais de supporters rouges et blancs... quoique je pus constater que de nombreux liégeois ne m'étaient pas trop éloignés.
Je devais etre a qques metres de toi,j etais a gauche du marquoir a mi-hauteur,et la c etait une majorité de Liégeois jusqu a la tribune debout (si,si).Et ma joie,ben je l ai contenue a aucun moment,promis!!!
Une des plus belles soirées de ma vie,tout simplement.Trop forts pour eux ce soir-la.
J avais été avec un pote,c est sa femme qui nous avait conduit au match.Dans la bagnole,on se fait un petit prono:mon pote dit 0-1,je dis 1-1...et sa femme dit:3-0 pour Liège !!! Notre réaction:
Awè,tu t y connais en foot,rentre dormir...
Quand elle est venue nous rechercher,premier truc qu elle nous demande:c est combien le match de foot?
Je devais etre a qques metres de toi,j etais a gauche du marquoir a mi-hauteur,et la c etait une majorité de Liégeois jusqu a la tribune debout (si,si).Et ma joie,ben je l ai contenue a aucun moment,promis!!!
Une des plus belles soirées de ma vie,tout simplement.Trop forts pour eux ce soir-la.
J avais été avec un pote,c est sa femme qui nous avait conduit au match.Dans la bagnole,on se fait un petit prono:mon pote dit 0-1,je dis 1-1...et sa femme dit:3-0 pour Liège !!! Notre réaction:


Quand elle est venue nous rechercher,premier truc qu elle nous demande:c est combien le match de foot?
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