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RFC Liège (D1B) | Gaëtan Englebert sur la situation d’Adriano Bertaccini : « C’est l’avenir d’une personne qui est en jeu et la manière dont ça se passe en ce moment est regrettable, surtout pour lui »
Le coach sang et marine préface la venue de Zulte Waregem à Rocourt dimanche (16h) et évoque aussi la fin du mercato d’hiver.
INTERVIEW
Gaëtan Englebert, le coach sang et marine. - Mickaël Marquet
Par Young Kruyts
Journaliste sportif à La Meuse
Publié le 26/01/2024 à 13:27
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Gaëtan, comment s’est déroulée cette semaine qui a suivi la remise tardive de la rencontre face au RSCA Futures ?
Les conditions de travail étaient meilleures et c’était bien le principal. Les entraînements ont été adaptés jusqu’à mercredi et nous nous dirigeons maintenant vers la préparation pure du match contre Zulte Waregem.
Peut-on résumer le contexte en disant que le RFC Liège veut gagner et que Zulte Waregem doit gagner ?
L’Essevee doit en effet remporter tous les matches puisqu’il a annoncé dès le début de saison – et il l’a encore démontré avec les transferts effectués en janvier – qu’il voulait terminer dans le top 2. Il reste en plus sur des résultats en dents de scie. De notre côté, nous avons effectué le job nécessaire en décembre et nous avons bien repris avec la victoire contre le Patro Eisden Maasmechelen. Nous sommes dans une situation tranquille, nous pouvons prendre du plaisir chaque week-end tout en essayant d’empocher les trois points. C’est peut-être un avantage par rapport à une formation qui doit supporter davantage de pression en termes de résultats.
Le RFC Liège est la deuxième meilleure équipe à domicile et Zulte Waregem la meilleure écurie à l’extérieur : doit-on s’attendre à une partie très équilibrée et serrée, comme à l’aller où la partie a basculé sur un détail ?
À chaque match de Zulte Waregem, on voit qu’il existe des possibilités et donc, de nouveau, c’est une question d’efficacité. C’est un domaine dans lequel nous devons encore progresser. Il faut parvenir à faire la différence dans un moment fort ou quand une bonne situation se présente. C’est ce qui sépare une formation du top de celle qui est cinquième ou sixième au classement. L’Union Saint-Gilloise, par exemple, réussit à prendre l’avantage ou à retourner une situation en sa faveur sur une première opportunité et cela facilite sa tâche. Oui, nous avons des opportunités, mais il est nécessaire de se montrer davantage « tueur ». Et puis, il faut également, ce qui était notre force la saison passée, pouvoir se reposer sur de nombreux éléments capables de marquer des buts. À cet égard, nous pouvons certainement faire mieux qu’en ce moment.
Lors de la conférence de presse à l’Hôtel de Ville en compagnie des nouveaux investisseurs américains, Pierre François avait expliqué que le club allait demander la licence pour la D1A afin de vous permettre de pousser toute l’équipe vers le top 6 : les playoffs sont-ils un objectif ?
Non, pas du tout. Ce sont des paroles énoncées en conférence de presse sur un sujet qui ne concernait pas le sportif. Cela n’a pas beaucoup d’importance pour moi. Nous savons une seule chose : depuis le début, nous voulons montrer – et nous le montrons – que nous avons le niveau. Les matches, dans la plupart des cas, se jouent sur pas grand-chose et nous allons tout faire pour ce ça tourne encore à notre avantage un maximum de fois jusqu’en fin de championnat. Mais il n’y a aucun objectif de top 6 fixé aux joueurs de notre part. Et il n’y a rien eu dans ce sens non plus émanant de la direction. Voilà, je ne crois que ce qui m’est dit directement, pas ce qui est écrit dans un journal ou dit derrière un micro. Et je crois que ça vaut mieux (sourire).
En cette fin de mercato, il y a de plus en plus de discussions qui tournent autour de l’avenir d’Adriano Bertaccini. Est-ce facile pour le staff de maîtriser les éléments et de travailler dans la sérénité ?
Il y a mieux… mais il y a surtout mieux pour lui. Et là je pense que certains oublient qu’il y a avant tout l’avenir d’une personne qui est en jeu. Et ce n’est pas le futur de deux-trois autres ou de gens qui tournent autour du club qui est important. C’est regrettable la manière dont ça se passe en ce moment… Pour lui, en tout cas. Alors, la presse fait son travail, bien sûr, mais les informateurs des journalistes feraient bien, parfois, de réfléchir avant de dire certaines choses…
Nous avons des opportunités, mais il est nécessaire de se montrer davantage « tueur ». Il faut également, ce qui était notre force la saison passée, pouvoir se reposer sur de nombreux éléments capables de marquer
Gaëtan Englebert, Coach du RFC Liège