BloodAddict a écrit : ↑09 oct. 2020, 15:44Si les gens doivent être hospitalisés, c'est qu'on a largement dépassé le stade du simple rhume et que les gens ont justement bien fait d'aller se faire tester... Deuxièmement, asymptomatique ne signifie pas "non contagieux".gaston1 a écrit : ↑09 oct. 2020, 14:32mais combien d'asymptomatique??? combien qui sont réellement malade?? car il est clair que plus les docteurs vont envoyer les gens se faire tester (alors que ils ont un simple rhume) plus on va trouver des gens qui sont positif et plus on va en envoyer plus les hopitaux vont etre débordé....CEW 66 a écrit : ↑09 oct. 2020, 14:12https://www.rtbf.be/info/societe/detail ... d=10604557
Bilan coronavirus de ce vendredi 9 octobre : "Au rythme actuel, les nouveaux cas doubleront en neufs jours"
Le principal problème, c'est d'abord la connerie des gens en général, qui ne sont pas capables de respecter un minimum de consignes de sécurité (c'était teeeeellement essentiel de laisser partir les gens en vacances cette annéec'était teeeeeellement essentiel de laisser les gens aller boire des chopes dans les cafés jusque 3h du mat'
Et juste après, c'est le manque de capacité de tests et la fiabilité de ces tests. On était 11 millions en mars, on est toujours 11 millions aujourd'hui. Or la capacité de testing n'évolue pas : on parle désormais d'une capacité de 60.000 tests par jour mais on n'a absolument pas les moyens humains de réaliser ça et les labos déraillent déjà avec la moitié de ce nombre.
De plus, à partir du moment où les tests sont tellement sensibles qu'ils détectent aussi des gens qui présentent encore des traces d'infection qui peuvent dater d'il y a plusieurs semaines (voire mois!), on ne s'en sort plus : ces gens-là ne sont même pas asymptomatiques, ce sont simplement des anciens malades qui ne sont plus contagieux et qui doivent se taper une quarantaine pour rien, puis qui nécessitent au moins un 2e test pour confirmer qu'ils sont bien négatifs... tout ça consomme inutilement des ressources qui commencent déjà à se rarifier : on manque de personnel dans les laboratoires, de tigettes, de produit actif... et certains centres de dépistage doivent déjà carrément fermer. Tout ça alors qu'on n'est qu'au début de cette fameuse 2e vague et que c'est justement maintenant qu'on va avoir besoin de tester encore bien plus de monde...
Tout ça pour dire que je n'ai bien évidemment aucune solution miracle mais ça fait quand même froid dans le dos de voir que, malgré l'expérience qui aurait dû être accumulée lors de la première vague, on se redirige inéluctablement vers un bordel sanitaire, économique et social sans nom d'ici à peine quelques semaines...
