JoeDalton a écrit : ↑01 déc. 2020, 13:48
BloodAddict a écrit : ↑01 déc. 2020, 08:02
Il y a quand même une sacrée différence entre "faire des petits écarts", avec un minimum de bon sens et de précaution parce que, effectivement, je peux comprendre qu'on est tous en train de devenir fous avec ce truc, et "vivre comme si de rien n'était", au mépris total de la réalité et des autres.
Le fait que Deborsu ait provoqué ce débat est effectivement déjà scandaleux. Mais le fait que ce comportement désinvolte soit une réalité pour beaucoup plus de gens qu'on ne l'imagine (de fait, suffit de lire les bravos de la foule sur FB

) est encore bien pire.
Il n'y a rien de plus bête que l'homme...
Oui je sais, j'hallucine aussi devant des cas comme ça.
Ce qui m'inquiète le plus là dedans c'est comme le dit TOS cette ignorance, tout en étant fière d'aller le dire à la TV et en étant certaine qu'elle n'a contaminé personne.
Je ne pense pas qu'elle ait non plus conscience qu'elle prend pour des imbéciles tous les millions de pigeons qui appliquent les consignes comme ils peuvent, et pas particulièrement parce qu'ils trouvent ça amusant...
Après, c'est un exemple un peu extrême, personne n'étant parfait c'est pas simple de fixer une limite entre les petits écarts et les grosses déconnades.
Sur Facebook, une lettre ouverte de Laurent Pacolet qui est très partagée
Lettre ouverte de Laurent Pacolet
à GAELLE SALVE (« GA ELLE SALVE » sur Facebook), invitée de l’émission « C’est pas tous les jours dimanche », hier à midi, sur RTL TVI.
Madame,
La liberté d’expression est un droit absolu, que je suis le premier à défendre. La liberté de réflexion en est un autre, plus difficile à maîtriser tant on rencontre moult personnes qui parlent sans réfléchir.
Hier, sur le plateau de Christophe DEBORSU, vous avez expliqué que vous ne respectiez délibérément aucune des règles prises par les pouvoirs publics quant au Covid.
Votre attitude, Madame, est une insulte à ceux qui ont perdu un proche à cause de ce foutu virus. Au personnel soignant qui risque sa vie pour pouvoir la gagner, en bossant d’arrache-pied pour sauver des vies. A toutes celles et ceux qui respectent les mesures liées au confinement. A toutes les personnes civiques. A tous ceux, qui comme vous d’ailleurs, cotisent à la sécurité sociale pour pouvoir profiter d’une aide de l’Inami en cas de maladie.
Mon but ici n’est pas de vous insulter malgré une grande envie, comme je pourrais qualifier en termes peu élogieux ces personnes qui n’en ont clairement rien à faire des autres, en allant à Maastricht le dimanche, en organisant des fêtes clandestines ou encore en manifestant à Liège après le couvre-feu (le prix du Débile 2020 étant d’ailleurs attribué à cette personne ayant sans doute davantage d’années d’existence que de neurones, qui assimilait l’Etat belge à la Gestapo et que j’invite vivement à visiter Auschwitz, tout comme, Madame Salve, je vous exhorte à visiter une unité Covid dans un hôpital).
J’ai moi aussi envie de circuler comme avant, de me promener tranquille, de voir qui je veux, de fêter Noël comme je le souhaite, etc. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive. C’est justement parce que je tiens à mes proches, d’une part, et que je n’ai nulle envie de vivre avec l’impression que mon comportement puisse nuire à des personnes que j’aurais contaminées malgré moi, d’autre part, que j’accepte ces désagréables mais néanmoins nécessaires mesures.
J’ai cru comprendre que vous étiez puéricultrice. Le cas échéant, votre attitude en devient plus nauséabonde et répugnante encore.
Je me ferai sans doute allumer par ces génies, convaincus d’avoir raison et méprisants vis-à-vis de ceux, dont je suis, qui défendent un principe de précaution.
Je vous souhaite de ne jamais attraper ce virus, ainsi que vos proches. Je reste néanmoins convaincu que seuls les cons ne changent pas d’avis et que vous évoluerez sur ce point, comme Monsieur Marius Gilbert, votre voisin de plateau d’hier midi, vous l’a signalé.
Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes sentiments dont il ne serait pas conforme à la réalité de dire qu’ils sont les meilleurs.
Laurent PACOLET
