(et surtout pour le boulot 
)Retour d'une discussion avec un de tes collègues aujourd'hui (également service avec zone Covid): les enfants semblent très peu atteints (confirmé par les statistiques, même si c'est attendu vu qu'on les a bunkérisés 2 mois).
Donc en gros, ils ne risquent pas grand chose en allant à l'école.
Par contre, ils peuvent encore être contaminants (même s'ils semblent l'être moins que les adultes).
Et la conclusion c'est effectivement qu'un retour à l'école devrait quand même impliquer un certain recul par rapport aux grands-parents...
On n'enlèvera pas ça de la tête des gens en 2 jours.
L'expérience de la France (retour à l'école généralisé d'un coup il y a 15j) semble néanmoins montrer que cela n'a pas provoqué de pic de contamination.
Mais quand même, quand tu dis "Passons la façon de communiquer et le peu de temps laissé à la population pour s'imprégner de ces nouvelles directives".
C'est pourtant le coeur du problème.
On touche à l'intime, aux besoins primaires de sécurité et de stabilité psychologique, on touche aux enfants, conjoints, (grands)-parents, on touche à la santé de chacun, à la mort, aux besoins de contacts sociaux.
Des millions de gens sortent d'un confinement pour lequel personne n'est programmé, ça laissera des traces.
On stresse quand quelqu'un est trop proche dans un rayon de magasin, les enfants sont considérés comme des pestiférés (les vieilles personnes s'écartent en rue
), on se scandalise quand 4 peïs boivent une bière sur un banc.On intègre en quelques jours des infos et règles de fonctionnement complètement contraires à tout fonctionnement humain et rationnel, il faudra plus que quelques jours pour changer de paradigme.
Or, quand une société (dont ses éléments civiques et rationnels) commence à perdre confiance en l'autorité (fut-elle bienveillante) ou en la science (qui se perd en débats contradictoires entre "experts"), qu'elle préfère ne pas remettre ses gosses à l'école et donc ne pas aller travailler, et qu'elle commence comme le dit TOS à édicter ses propres règles perso au feeling (et donc notamment sanitaires), alors je crois qu'on a un sérieux problème qui dépasse largement la question de remettre ses enfants à l'école.
). Les 4 semaines restantes vont représenter quasiment 1/6 de cette année scolaire, ce qui n'est pas si négligeable que cela. C'est bien de laisser le choix aux parents mais il n'y a sans doute rien de plus irrationnel qu'une décision de papa ou maman quand la santé des enfants est en jeu. 
), je me permets d'avoir quelques doutes concernant l'apport pédagogique, même pas certain que les conditions d'accueil permettent d'en profiter pour se concentrer sur ceux qui ont des difficultés.
