"Du respect pour Czernia"
La jeune génération peut difficilement s'imaginer l'aura dont jouissait le nouvel entraineur du club Liégeois (
) quand il brillait au firmament du football belge. Après s'être révélé sous le maillot des zèbres, il fit les beaux jours d'Anderlecht, du standard et de l'Antwerp lorsque l'équipe de la métropole évoluait toujours dans la cour des grands.International à plus de trente reprises, il inscrivit une kyrielle de buts marqués par le sceau d'une incroyable combativité. Si sa carte de visite affiche des participations à plusieurs finales européennes et à deux coupes du monde, l'homme s'est toujours montré accessible et attachant. Bien loin des "stars" actuelles qui, dans un univers gangréné pars l'argent, regagnent leur tour d'ivoire, le casque rivé sur les oreilles et le smartphone collé à la main, le bel Alex allait facilement à la rencontrer de ses admirateurs.
j'ai pu personnellement le vérifier voici plus de trente ans quand il dépanna au pied levé Etienne Delangre, son coéquipier à Sclessin, qui devait remettre des cadeaux de Saint Nicolas aux jeunes joueurs du RFC Spa que j'avais alors le plaisir d'entrainer. malgré la neige et le froid qui sévissaient sur noter pays, il prit la route de la cité thermale en compagnie de sa charmante compagne Freya pour venir graver un souvenir impérissable dans la mémoire de gamins émerveillés (tu m'étonne entre s'attendre à voir le laid Delangre
et voir arriver Czenia 
, ce sont les mamans qui ont du également être contentes 
). Le temps a passé mais le personnage est resté le même. Loin de se dérober après l'humiliante défaite de ses troupes sur le pitoyable terrain de la lanterne rouge, il s'est montré affable et constructif. Et ce, malgré la présence incongrue de Gaetan Englebert, un Directeur Sportif beaucoup trop envahissant dans le vestiaire liégeois dès le coup de sifflet final...
