Liégeois et « Sérésiens » s’affrontent ce dimanche (16h) à Rocourt pour relever la tête après deux dernières semaines compliquées sur le plan sportif.
Franken & Sintzen
Publié le 02-12-2023 à 07h15
Un derby ne se joue pas, il se gagne. Dans le cas de Liège et « Seraing », un succès permettrait de relever la tête après, respectivement, deux défaites de rang et une série de trois rencontres sans victoire. Les deux bêtes blessées, seulement distantes de seize kilomètres, ont envie de relancer leur saison et d’offrir, avec un petit peu d’avance, un joli cadeau de fin d’année à leurs supporters.
Gaëtan Englebert et Grégory Proment ont disputé de nombreux derbys au cours de leur carrière. Les deux entraîneurs étaient donc les personnes les mieux placées pour préfacer ce choc principautaire.
Le « derby » est-il le match idéal pour relancer votre équipe ?
Gaëtan Englebert : “Oui, il tombe au bon moment. Un derby est souvent une question de mentalité et d’intensité. Ici, il ne sera pas nécessaire de titiller les joueurs. Ils doivent savoir pourquoi ils sont là, surtout à domicile. Nous devons jouer sans penser aux matchs précédents.”
Grégory Proment : “Dès le début de la semaine, j’ai expliqué à mes joueurs l’importance de cette rencontre. Ma seule crainte, c’est que j’ai beaucoup de joueurs étrangers. J’ai expliqué aux Messins qu’ils devaient imaginer que c’était Nancy en face et à notre Stéphanois (Marvin Tshibuabua) que c’était Lyon. Je ne sais pas si le message est passé, on verra bien ce dimanche.”
"Lors du derby brugeois, on sentait une effervescence particulière dans la ville."
Comment analysez-vous le début de saison de votre adversaire ?
G. E. : “Il s’agit d’un adversaire comme tous les autres. Honnêtement, comme je l’ai toujours dit, je ne fais pas trop attention. Nous nous sommes rencontrés en préparation mais beaucoup de choses ont changé et des joueurs sont arrivés. Ils ont eu le temps de découvrir la compétition et le niveau. Ce sera un tout autre match.”
G. P. : “Je dois bien reconnaître que je suis agréablement surpris. Liège reste sur quelques résultats négatifs mais c’est normal dans le cours d’une saison. Quand je jouais à Caen, on n’arrivait jamais à gagner un match entre janvier et mars sans savoir pourquoi. J’espère que les Sang et Marine ne se réveilleront pas contre nous, même si c’est une bonne chose de voir des équipes liégeoises et wallonnes au plus haut niveau. Je dirais que j’aimerais qu’ils se ratent contre nous mais pour tout le reste de l’année, je leur souhaite le meilleur.”
Quel est le plus beau derby que vous avez disputé en tant que joueur ?
G. E. : “Mes souvenirs de derbys se trouvent surtout du côté de Bruges. Chaque année, c’étaient des matchs particuliers entre le Club et le Cercle. On sentait une effervescence particulière dans la ville. Et après le match, nous pouvions dire que nous l’avions remporté. L’équipe qui sortait gagnante plantait souvent un drapeau au milieu du terrain. C’était particulier car nous partagions le même stade. À Liège, hormis en tant que supporter, je n’ai jamais vécu de derby Liège – Standard.”
G. P. : “Lorsque j’étais à Metz, les affiches contre Nancy étaient toujours particulières. En U17, le coach nous avait dit qu’il fallait en moyenne deux points par match pour être champion, sauf contre Nancy, où il en fallait trois (il sourit). Chez les professionnels, je me souviens d’un derby en Ligue 2. Nous venions de descendre et nous occupions la quinzième place après treize journées. Presque la même situation que « Seraing » actuellement. Nous avions péniblement battu Créteil chez nous (1-0) puis nous avions gagné à Nancy (1-2) après avoir été menés au score. Cela avait lancé notre saison, avec une demi-finale de la Coupe de la Ligue et une promotion en Ligue 1 acquise lors de la dernière journée.”
Au niveau de l'expérience, je donne un petit avantage à Liège quand même.
Le manque d’expérience est-il une caractéristique commune aux deux clubs ?
G. E. : “De la division, clairement ! Mais après autant de rencontres, on y voit plus clair. Il est vrai qu’au niveau de l’expérience, nos deux équipes se valent. La différence peut se faire sur l’ensemble d’un championnat mais pas sur un seul match.”
G. P. : “Sur ce plan, je dirais que Liège a l’avantage, avec des recrues qui viennent de Nationale 1, tout comme la majorité du noyau, alors que de notre côté, nous avons des joueurs de D2 ACFF (Solheid), d’U18 (Bayo) ou encore de National 2 française (les prêts messins).”
Les noyaux
RFC Liège : Debaty, Lejoly, Mpenza, Nyssen, Lioka Lima, Lambot (?), D’Ostilio, Massart, Merlen, Wilmots, Arslan, Loemba, Mouchamps, Lucker, Cascio, Mouhli, Cavelier, Mputu, Atteri, Bertaccini, Panepinto.
Sans Bustin (suspendu) et potentiellement Lambot (sorti blessé au Beerschot), Gaëtan Englebert va devoir trouver des solutions en défense centrale. Wilmots rentre de suspension, alors que Brugemman et Van den Ackerveken sont toujours blessés.
RFC « Seraing » : Sy, Margueron, Galjé, Tshibuabua, Solheid, Kilota, Ndiaye, Métanire, Spago, Kebe, Mvoué, Cachbach, Guillaume, Bayo, Lepoint, Perrey, Sissoko, Douane, Boukteb, Raillot, Fall, Soumah-Abbad, Sègbè.
Dembélé et Silini sont absents. Raillot est de retour de suspension
Englebert et Proment préfacent le « derby » - DH 02/12/23
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jfstassen a écrit :N'oublions jamais le précepte Raphaello-Quarantien : "J'ai gagné, j'm'en fous !"
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