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par ano11839 » 19 avr. 2022, 04:44
QUELQUES PISTES DE REFLEXION POUR CEUX QUI ONT LA MODESTIE DE NE PAS SE PRENDRE POUR DES EINSTEIN AU SAVOIR UNIVERSEL ET QUI SONT SIMPLEMENT DESIREUX D’EN APPRENDRE UN PEU PLUS SUR DES ASPECTS PEU CONNUS EN OCCIDENT DE LA REALITE DE L’UKRAINE.
Pour commencer : un petit résumé d’un texte de VITALY PORTNIKOV, un journaliste ukrainien d’origine juive très connu en Ukraine.
« A la suite des dernières paroles du président Zelensky, la plupart de mes compatriotes vont à nouveau commencer à débattre des conditions pouvant mettre fin à la guerre. Faut-il remplacer une intégration à l’OTAN par d’autres garanties de sécurité ? Céder une partie du sol national ?...
Je comprends parfaitement les autorités qui veulent mettre fin au plus vite à cette horrible guerre. Je comprends parfaitement les politiciens. Je comprends parfaitement chaque Ukrainien qui veut que sa famille retrouve une vie paisible.
Mais je ne suis pas un représentant du pouvoir. Je ne suis pas un politicien avec ses contraintes. Je ne suis même pas un Ukrainien de souche. Voici pourquoi, dans ma différence, je me dois de dire ce que je crois être la réalité.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Juifs ont aussi pensé à la manière de survivre sous Hitler. C’est chose naturelle. Certains pensaient que les nazis les déplaceraient avec leur famille à un autre endroit et qu’après on les oublierait. D’autres croyaient à tort qu’ils ne seraient plus du tout considérés Juifs parce que leurs parents étaient devenus Chrétiens. D’autres encore pensaient survivre en collaborant avec les meurtriers, en participant à la destruction de leurs propres compatriotes.
Eh bien au bout du compte tout le monde fut tué, tous ceux que le führer pouvait atteindre. A la fois le résistant, le collègue, le préposé à la synagogue et le préposé à l’église. Même ceux qui collaborèrent avec les meurtriers. Peut-être qu’ils furent tués en dernier, mais ils furent tués eux aussi.
En ce moment les Ukrainiens se retrouvent dans une situation similaire, même si beaucoup ici et dans le monde ne s’en rendent pas compte. Ils ne le comprennent pas comme d’autres dans les années sombres de l’Holocauste. Il s’agit d’une sorte de solution finale à la russe : la destruction de tous les opposants. Le fait que je sois Juif n’aidera pas. Le simple fait que j’écris ces lignes en ukrainien et que je reconnaisse la nation ukrainienne pourra suffire pour m’éliminer.
Concernant les Ukrainiens russophones : le fait même qu’ils se considèrent ukrainiens et reconnaissent le droit des autres à communiquer en ukrainien suffira pour en faire des ennemis de Poutine. Les mobilisés des républiques fantoches du Donbass servent maintenant de chair à canon pour faciliter les tâches guerrières des vrais « Aryens ». Plus personne ne se soucie maintenant de savoir si ces gens veulent vivre en Ukraine ou espèrent que Poutine prenne tout le Donbass.
Et les citoyens ukrainiens qui ont choisi d’aller vivre en Russie après l’attaque sur le Donbass de 2014 et pensaient y être considérés et respectés comme des Russes ? Pourquoi sont-ils maintenant arrêtés, soupçonnés, suicidés ?
Au moment de la solution finale aucune tactique de sauvetage ne fonctionnera. Alors, que faut-il faire ? Ne vivez pas dans les illusions. Il n’y aura pas de vrais accords avec Poutine. Ceux qui pourraient être signés ne seraient que provisoires. Les Juifs survivants ont été sauvés par l’effondrement du Reich et par la mort du führer, pas par des accords. J’ai le droit de vous écrire ceci, car la moitié de ma famille est morte dans de terribles pièges à travers l’Ukraine et sur les champs de bataille. C’est le prix payé pour me permettre de vous écrire ceci, pour déjà avoir le droit de respirer.
Les Ukrainiens ne seront sauvés du nouvel Hitler que par l’effondrement du nouveau Reich et la mort du führer. Les Ukrainiens ont déjà fait plus pour cela qu'ils ne pouvaient. Mais le monde nous soutient.
Nous nous ne voterons pas un référendum pour l'inconnu. Nous allons juste gagner, quoique à un prix amer. A un prix salé. Nous gagnerons ensemble.
J'apprécie tellement le soutien de tous ceux qui aujourd'hui défendent l'Ukraine de quelque manière que ce soit ! C’est pourquoi je me permets de vous dire cette vérité nécessaire.
Bats-toi, tu vaincras. Dieu t'aidera.
Défendez l’Ukraine. »
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"Poutine croit que les Ukrainiens sont des Russes parce que la moitié des Ukrainiens parlent russe. Cela ne veut rien dire. Ils sont Ukrainiens. La différence entre les Ukrainiens et les Russes est très claire. Les Ukrainiens sont des gens libres, et ils savent ce qu'est la liberté. Ils savent comment protéger leur indépendance.
Voyez Kharkiv. C'est la deuxième plus grande ville d'Ukraine. 90 % des gens là-bas parlent russe. Mais regardez comme ils se battent et protègent leur ville pendant que le soi-disant « sauveur » nazi Poutine bombarde et tire sur Kharkiv et Marioupol russophones.
L'Ukraine n'est pas la Russie. Les Ukrainiens ne sont pas Russes. Même s'ils parlent russe."
ARSENIY YATSENYUK (ancien premier ministre d’Ukraine)
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« CONVERSATION EN BELGIQUE
Une dame âgée achète le journal du matin dans une librairie et demande au vendeur :
- Monsieur, que se passe-t-il là-bas en Ukraine ? A mon avis quelque chose de terrible, mais je ne comprends pas !
- Madame, tout est expliqué en détails dans le journal. Il y a même des cartes !
La dame regarde le vendeur, ennuyée, et lui dit :
- Connaissez-vous mon âge ? 95 ans ! Ces articles ne sont pas faciles à comprendre !
Un autre client se tenant à côté d’une étagère a entendu la conversation.
Il s’approche.
- Madame, vous êtes née en Belgique ?
- Oui, en Wallonie. A Liège.
- C’est super ! Maintenant imaginez-vous un instant que Le Pen gagne l’élection présidentielle française. Qu’après cela la France affirme que la Belgique n’est pas un Etat souverain, mais un pays artificiel créé après les guerres napoléoniennes et qu’elle n’a pas lieu d’exister. Que la France déclare que la Flandre opprime si gravement la population wallonne francophone qu’il faut intervenir militairement pour l’anéantir. Qu’une grande partie de la province de Limbourg, ayant appartenu à la Principauté de Liège pendant des siècles doit revenir à la Wallonie. Mais ce n’est pas tout : que puisque la Belgique a fait partie de la France à un moment donné de son histoire elle doit redevenir française !
- Je suis désolée, mais mon père était Flamand et n’a jamais opprimé personne !
- Oh Madame, n’avez-vous donc pas entendu parler des collaborateurs flamands de la seconde guerre mondiale ? Ils ont collaboré avec Hitler après tout. C’étaient des nazis !
- Oui, vous avez raison. Et il y a eu aussi le rexisme de Degrelle et la Légion SS Wallonie !
- Alors, Madame, imaginez que la France se mette en tête de lancer une « opération militaire spéciale » en Belgique pour la dénazifier ! Que non seulement Bruges, Gand et Anvers soient détruites par des bombardements, mais aussi Liège ! Que des milliers de personnes soient tuées et atrocement mutilées afin de nous intégrer de force dans un grand empire français…
- Mais je ne veux pas devenir française ! Je suis belge !!!
- Eh bien, c’est la même chose pour les Ukrainiens, ils ne veulent pas devenir russes ! »
JULIA REPINA
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Pour terminer un petit texte d’Emile Zola que certains feraient bien de lire et relire…
« "Jeunesse, jeunesse ! Souviens-toi des souffrances que tes pères ont endurées, des terribles batailles où ils ont dû vaincre, pour conquérir la liberté dont tu jouis à cette heure. Si tu te sens indépendante, si tu peux aller et venir à ton gré, dire dans la presse ce que tu penses, avoir une opinion et l'exprimer publiquement, c'est que tes pères ont donné de leur intelligence et de leur sang. Tu n'es pas née sous la tyrannie, tu ignores ce que c'est que de se réveiller chaque matin avec la botte d'un maître sur la poitrine, tu ne t’es pas battue pour échapper au sabre du dictateur, aux poids faux du mauvais juge. Remercie tes pères et ne commets pas le crime d’acclamer le mensonge, de faire campagne avec la force brutale, l’intolérance des fanatiques et la voracité des ambitieux. La dictature est au bout."
(Lettre à la jeunesse)
Si deux supporters te disent que tu es bourré, il est temps d'aller te coucher.