La meuse du 19/12/2017 : "L'heure de la réflexion"

[CEW 66]

"Le FC Liège va mettre un petit temps à digérer"

Trois questions y sont développées :

- Le titre est-il encore possible ? Je passe sur le développement qui n'apporte pas grand chose mais je m'arrête sur cette statistique voulant que le "RWDM" a inscrit 16 buts de plus et que son potentiel joueur est énorme.

- Quelles solutions dans le noyau ? Idem. je reprends quelques éléments intéressants parmi lesquels le fait qu'il n'est finalement pas question de démission de DB mais aussi que nous comptions 12 matchs sans défaites jusqu'à samedi et que certains joueurs (Arand, Bruggeman et Dheur - pour des raisons différentes toutefois) ne vont pas se contenter éternellement de jouer le titre en P2. Le journaliste (Philippe GERDAY) évoque aussi et surtout le manque de cohésion du noyau et le fait que certains éléments ne méritent plus une confiance illimitée sans être à porte-à-faux du reste du noyau.

- Le FCL a-t-il les moyens de ses ambitions ? VOILA la question la plus intéressante de l'article, je la reprends donc en intégralité : "Depuis la reprise du club en 2011, le club affiche toujours une seule montée mais il n'a pas toujours lutté à armes égales avec la concurrence. Liège a du évacuer une dette de plus de 700.00 € et construire en urgence sur fonds propres un stade provisoire pour 1.200.000 € tandis que le Beerschot et le RDWM (qui investi 0 € dans le stade Machetens qu'entretient la commune) ont pu repartir d'une feuille blanche via un autre matricule. Et l'épisode des licences au printemps dernier a mis en lumière le "bénévolat" à Châtelet (avec Lorenzon, flop à Liège et artisan du titre des carolos). Liège a voulu relever le défi de rester ambitieux en évoquant chaque saison une promotion , se mettant une pression énorme et créant des attentes dans son public. Les supporters ne sont pas des ingrats mais l'enthousiasme né du retour à Rocourt n'est pas éternel. Au regard des déceptions passées, le recrutement revient sur le tapis, même si une défaite ne suffit pas pour remettre en question le noyau actuel. Quand le vent est contraire (comme après le RWDM), la direction, à commencer par son directeur technique GE, est exposée en première ligne. Et certains partisans liégeois de s'impatienter aussi de voir d'autres jeunes (dans la foulée de Matthys) sortir du centre de formation".

[Herbi]

C'est Gerday ou Lapalisse le journaliste ?

[bibill]

C'est Gerday ou Lapalisse le journaliste ?

"et construire en urgence sur fonds propres un stade provisoire pour 1.200.000 € "

C'est, surtout, complètement faux

[Raphwells]

Je ne connais pas le prix mais il a fallu acheter les tribunes...

[b.simons]

Je ne connais pas le prix mais il a fallu acheter les tribunes...

Et construire le bloc buvette/vestiaire

[jps]

et le chapiteau +chauffage

[JoeDalton]

C'est Gerday ou Lapalisse le journaliste ?

"et construire en urgence sur fonds propres un stade provisoire pour 1.200.000 € "

C'est, surtout, complètement faux

Attention, scoop ici...
Si tu as les vrais chiffres, ça intéressera du monde.

[bibill]

C'est Gerday ou Lapalisse le journaliste ?

"et construire en urgence sur fonds propres un stade provisoire pour 1.200.000 € "

C'est, surtout, complètement faux

Attention, scoop ici...
Si tu as les vrais chiffres, ça intéressera du monde.

Scoop?
Les chiffres ont été suffisamment discutés ici non?
1.200.000€ de subsides plafonnés à 75% par la région . Les 25% restants ayant été mis par la Ville ( l'achat du terrain et sa mise à nu).
Cela fait deux ans qu'on parle de redemander une dérogation pour pouvoir jouer dans les installations de l'EDJ car financées par un subside pour les jeunes.
Alors, non, dire que le club a financé sur fond propre un stade provisoire n'est pas la réalité.

[JoeDalton]

Va encore falloir tenir des posts référence à jour pour les supporters...

Extraits du RAPPORT DE GESTION 2014-2015:

En accord avec la Ville de Liège, le Club s’est doté de ses propres installations sportives situées rue de la Tonne à Rocourt (Liège).

Dans le courant du premier semestre 2015, la Ville a lancé des appels d’offres pour la réalisation des terrains en gazon synthétique éclairés et aménagements des abords ainsi qu’un aménagement de vestiaires pour notre Ecole des jeunes. Le Club a pris en charge le financement de la construction d’une cafétéria. Pour permettre à l’équipe première de jouer dans les nouvelles installations, l’ASBL EDJ a investi dans la construction de 2 tribunes assise et débout. Les installations sportives actuelles peuvent permettre une assistance approximative de 3.000 personnes. Le financement de ces investissements a été réalisé par apport de la SA STADE de ROCOURT et des prêts personnels des administrateurs.

L’ASBL EDJ loue ses installations à la SA Royal Football Club Liégeois pour tous les matchs du championnat de la Division 3 nationale à laquelle elle a accédée à l’issue de la saison 2014/2015.

D’autres aménagements ont été également réalisés. Le montant global de ces investissements est d’environ 1.500.000 €

J'ajoute que les comptes 2015-2016 font état des chiffres suivants, qui font état de l'investissement des administrateurs dans le club:
Capital 700.000
Chiffre d'affaires 500.000
Perte à reporter -350.000

Sans oublier la SA "Stade du FC Liégeois" qui dispose d'un capital de 550.000 €.

BREF, si on additionne la dette et le stade on dépasse probablement les 2 millions, mais "c'est surtout complétement faux"

[JoeDalton]

C'est bien ce qu'il me semblait aussi

[guym]

C'est bien ce qu'il me semblait aussi

[CEW 66]

Il paraît qu’il y a eu un article le 30 en pages intérieures sur notre président JPL dans la Meuse sur notre année 2017...

Quelqu’un l’a-t-il vu et eux éventuellement le résumer svp ?

[Jeanmi]

Quel bilan tirez-vous de cette année du 125 e anniversaire de Liège ?
Il est contrasté. D’un côté, nous nous sommes rendu une nouvelle fois compte de la place que le RFCL occupe dans la communauté liégeoise. Nous avons reçu beaucoup de marques de sympathie : le stade plein à plusieurs reprises, un dîner de gala plein à craquer, une belle présence commerciale en termes de sponsoring et de soutien… Cette sympathie drainée fait vraiment chaud au cœur. Le bémol de cette année 2017 se situe évidemment au niveau sportif. La saison dernière, à 30 minutes près, nous manquons la montée en D1 Amateurs et nous terminons 2017 par une défaite face à notre concurrent nº1 : Molenbeek. Il n’est pas question de dire que nous ne monterons pas au terme du présent exercice, mais l’année des 125 ans aurait pu être celle de la consécration sportive, elle ne l’a pas été. Cela dit il n’est pas question de capituler, ce serait d’ailleurs une faute professionnelle.
Vous avez soulevé le problème de l’argent noir dans le football, notamment en évoquant le cas de Châtelet. Où en est ce dossier ?
Nous continuons à mener un combat pour une forme de moralisation. Mais il est civilisé. Nous ne sommes pas des gamins de merde. Nous ne déposerons donc pas des plaintes à gauche et à droite, faisant le tour des tribunaux. Par contre, il y a un combat qui se mène pour qu’au sein de l’Union belge il y ait une réflexion sur les conditions de la licence. Et je continue à penser qu’il n’y a aucun intérêt pour le football en général à avoir encore des clubs qui entretiennent des systèmes parallèles. Pas question d’accuser un club précis, mais il est vrai que cela faisait rire tout le monde quand Châtelet évoquait le bénévolat de ses joueurs. Ce n’était pas un coup de gueule mais bien un combat de longue haleine, en regardant y compris dans notre assiette et en ne nous livrant pas à ce type de pratiques. À Liège, tout est déclaré.
Le modèle économique de certains clubs est donc à revoir…
Quand on en possède un qui ne tient que parce qu’il y a des circuits d’argent noir, cela veut dire qu’il n’est pas sain. Posséder des joueurs qui, en cumulant des revenus en plus d’allocations, gagnent plus que les gens qui se lèvent la nuit pour aller travailler, ce n’est pas logique. Le modèle économique qui tire le diable par la queue comme cela, il est souvent fondé sur un mécène. Ces clubs finissent par mourir quand celui-ci s’en va. Le RFCL ne dépend pas d’un bienfaiteur. Je peux partir demain, le club est sain. Sur la longueur, le budget est équilibré, même s’il y a des gens qui voudraient que quelqu’un casse la tirelire pour se payer un petit moment de plaisir. Monter à crédit, gagner à crédit… À Liège, il n’en est pas question, même si ce n’est peut-être pas populaire.
2017 a aussi été marquée par quelques frasques des supporters de Liège. Quelle est votre position sur le sujet ?
C’est compliqué à gérer car il n’y a pas une notion de « supporters de Liège ». Il y a en réalité trois groupes : le noyau fidèle de 2.000 personnes, un noyau nettement plus large de sympathisants qui n’attendent qu’une étincelle pour revenir et un micronoyau de 20 ou 30 individus qui, de façon récurrente, pose des problèmes. Avant le match à Molenbeek, nous sommes intervenus auprès de la direction bruxelloise et des services de police pour obtenir 500 places. Puis il y a eu des débordements… Après cela, comment réagiront les polices et les clubs ? Et le jour où nos fans seront accueillis par une autopompe et des chevaux, les supporter qui sont simplement là pour passer un bon moment vont en subir les désagréments… Mais il sera compliqué de dire que le dispositif est disproportionné après de tels événements. Sans compter que cela pose problème en termes d’image de marque et donc financier.
Est-ce pour cette raison que le match de gala face au Standard fut annulé ?
L’annulation est uniquement intervenue pour des raisons de sécurité. Je m’étais très bien entendu avec Bruno Venanzi, qui est un ami. Nous avions décidé de faire les efforts nécessaires pour que ce match ait lieu mais les forces de police nous prédisaient l’apocalypse. Si c’était pour faire la fête avec un hélicoptère de la police qui tourne au-dessus du stade, nous pensions que cela n’en valait pas la peine. Dommage car des milliers de gens attendaient ce match. Rejouer le Standard pour la première fois à Rocourt depuis 20 ans… Et ce sont les manifestations de haine de quelques dizaines de personnes qui ont rendu cela impossible. C’est une très grosse déception.

[CEW 66]

Merci J.

Pas à dire il a quant même la classe notre président.

[Jean-Yves]

Merci J.

Pas à dire il a quant même la classe notre président.

Tout à fait à part un bémol pour le dernier paragraphe.

[CEW 66]

Des milliers....