Le rapport entre les droits TV et le commercial est assez variable selon les championnats et les club, mais c'est vrai que c'est la source principale de financement.
Il convient aussi de noter que très peu d'analyses financières du foot tiennent compte des transferts comme une recette structurelle; ça peut éventuellement équilibrer les comptes une année ou l'autre, c'est surtout comptabilisé dans les coûts à cause de la charge salariale, mais c'est rarement comptabilisé comme une recette sur laquelle les clubs doivent compter chaque année; or c'est le cas pour la plupart des clubs "sains" en Belgique (Charleroi, Genk, Bruges, Gand?), ce qui démontre quand même un trou dans le modèle économique (et on ne parlera pas de la proportion très importante d'investisseurs étrangers en Belgique).
Je ne fais pas la même distinction que toi entre les supporters qui vont au stade et ceux qui regardent la TV, bien entendu je ne les respecte pas de la même façon et ils n'ont pas la même "conscience" de participer à un système.
Mais qu'il s'agisse du simple "consommateur du foot du dimanche" ou du gamin qui porte une vareuse de la Juve pendant que son père est abonné via satellite pour voir tous les matchs, il s'agit quand même bien de faire payer tout ça par les passionnés ou amateurs de foot, en particulier ceux qui suivent certains clubs ou championnats "de haut niveau". (on pourrait faire le parallèle avec la NBA qui rentabilise à mort au niveau international une image et presque un mode de vie, via les passionnés, du plus mytho au plus authentique).
(je suis un très mauvais exemple, ou un parfait contre-exemple par l'absurde: tout ça ne m'intéresse pas donc c'est pas demain la veille que je suis prêt à payer un abonnement complémentaire pour voir du foot à la télé, autre que Liège bien entendu. Et même pour Liège... je suis client chez Proximus et Lampiris
Mais je participe donc quand même indirectement à financer les clubs/activités que ces sociétés soutiennent, et si Netflix investit dans le sport alors j'y participe aussi. À défaut des supporters, c'est au minimum les clients qui financent tout ça)
