Je me suis mal exprimé, je me doute bien qu'un apport substantiel d'argent est une forte augmentation du budget
Je fais plutôt référence à son origine, ou à ses objectifs, ce qui est un peu pareil.
On a l'impression que YAKA avoir de l'argent, que la plupart des investisseurs le font juste pour le plaisir de brûler des billets sans rien attendre en retour.
On rêve de "mécènes", j'hallucine de lire encore ce mot, mais à part au PSG ou à Man City, et encore, ou en provinciales, il y a toujours un prix à payer.
Quand Visé est revendu aux Indonésiens pour amortir des années d'argent jeté par les fenêtres, on constate les limites de l'amour pour le foot.
Ce n'est qu'un exemple, je ne suis pas certain que le cas du Lierse soit réglé et que l'ancien président ait abandonné ses créances, et on reparlera sûrement de Lokeren, ou même de Seraing le jour où Serin arrête de boucher les trous chaque saison.
Je ne parlerai même pas de ceux qui blanchissent du fric, mais sinon que ce soit par la revente de joueurs ou le loyer d'un stade, il faut rembourser d'une manière ou l'autre.
Quand on regarde Anderlecht ou le Standard, la fortune des propriétaires sert surtout à acheter le club, à "amorcer la pompe" et à éventuellement couvrir les pertes dues à une année sans résultats.
Et les clubs sont rarement revendus à perte au final.
Mais sinon ce n'est pas le chéquier ouvert en permanence, pour un modèle économique sain il faut que les clubs génèrent des recettes (droits TV, guichets, commercial, merchandising, et des temps en temps revente de joueurs).
Le jour où une société investit dans le stade, c'est pas pour le plaisir: soit on paie un solide loyer, soit elle se rembourse par le commercial et l'événementiel (mais tout n'est pas possible à Rocourt).
Cela dit, actuellement ceux qui ouvrent le chéquier pour assumer la D1am (ou pour créer une société immobilière à côté) parce que les recettes ne sont pas suffisantes, on les connait.
Je ne me satisferais pas d'une stagnation, mais je pense qu'il faut aussi retomber sur terre lorsqu'on rêve d'un industriel rouge et bleu qui viendrait dilapider son héritage en rêvant de Zvonko.