Je suis allé coté Lonay au début de la seconde mi-temps, gros naïf que j'étais en imaginant que ça allait barder de ce côté.

J'y suis resté jusqu'au 0-3, moment où, fait exceptionnel, j''ai quitté le stade. Je n'étais pas le seul.
Pendant tout ce début de période il faut avouer que l'ambiance n'avait d'égal que le silence assourdissant d'une salle funéraire.
On entendait donc très bien le coach adverse crier au bord du terrain. Et son attitude, corps penché en avant vers ses joueurs et tapant dans les mains, ne trompe pas. Il encourageait, et il n''arretait pas. L'attitude du gars qui a compris qu'il y a un bon coup à réaliser.
Il est possible que Grosjean ait poussé une gueulante à un moment donné, je n'y ai pas prêté attention. Par contre je me le suis dit deux fois, le coach adverse soutien bien ses joueurs.
Tout ça pour dire que gueuler pour engueuler n'est pas un gage de qualité pour un coach, même si parfois c'est nécessaire. Par contre gueuler pour prodiguer des conseils ou pour encourager, c'est le DEVOIR d'un coach.
Et quand le coach n'a pas de plan B, la moindre des décences c'est qu'il cloue son bec, et qu'il fasse profil bas devant les journalistes.